lundi 30 avril 2012

Teach us how to outgrow our madness



Le spectacle de danse mis en scène par Erna Omarsdottir commence avec l’apparition de formes intrigantes, d’êtres qui pourraient habiter les enfers. Les cinq danseuses d’abord déguisées avancent comme des pantins désarticulés. L’imprévisibilité de leurs mouvements saccadés provoque une gêne mêlée à de la fascination. Le ton est rapidement donné. L’atmosphère est lugubre saupoudré d’une folie cauchemardesque. Proche de celle que l’on peut trouver dans le film Black Swan d’Aronofsky, où l’héroïne est à la fois belle, gracieuse mais continuellement au bord de la folie, voir complètement dedans.

J’ai été rapidement fasciné par la performance des danseuses, jusqu’à ce qu’arrive, à mon grand regret un moment trop convenu étant donné la direction prise par le spectacle. Vers la fin les 5 danseuses se mettent à hurler dans des micros. Et bien je m’en serais bien passé. Je vois tout de suite arriver l’argument comme quoi il s’agit ici de provoquer une réaction chez le spectateur. Certes, mais est-il nécessaire de nous perforer les tympans pour en arriver là ? La première partie était suffisamment intéressante et envoutante, pour provoquer une réaction. Et puis comme je le disais on voit arriver ce concert de heavy metal, à 5 kilomètres et qui semble être donné par la jeune fille possédée dans le film L’Exorciste qui serait accompagnée de ses copines.

Colin Lefèvre AS3

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