samedi 27 février 2010

Beaux-Arts Magazine

Beaux-Arts Magazine est un mensuel qui se destine avant tout à présenter l'actualité artistique et culturelle. Au programme quatre grandes rubriques : « Actualités », « Grand Format », « Marché de l'Art » et « Exhibitions » richement associées de critiques, de réflexions, d'analyses, de portraits, de débats, de sondages, d'interviews ou de reportages. D'emblée, le magazine s'avère alors très accessible et surtout très complet.

Plusieurs points sont en effet très appréciables avec, en premier lieu, un panorama très varié reprenant les derniers grands évènements du moment et ce, dans tous les domaines. Artistiques bien entendu avec dans l'ordre des articles consacrés au design, à l'architecture, au cinéma, au spectacle vivant et même à la mode. Mais rebondissant aussi sur l'actualité de l'Art à un niveau plus économique et culturel en France et à l'étranger, exposant par exemple la situation d'un musée ou d'une galerie à l'heure actuelle.

Concernant le paysage artistique dans tous les sens du terme nous sommes ainsi amplement servis. Car assurément suite à cela, de nombreuses pages sont dévouées aux grandes expositions actuelles. Et celles-ci ne sont pas simplement présentées mais bien souvent amplement commentées. Pour les autres, un guide important liste de manière précise toutes les expositions à voir partout en France et à l'étranger dans la série « Exhibitions ». Enfin, pour les plus avertis, une rubrique spécifiquement vouée au marché de l'art est mise à jour tous les mois.

Toutefois, le principal atout de Beaux-Arts Magazine ne réside pas seulement dans l'actualité. Pour les amateurs d'art plus « intemporels », le magazine propose également un dossier lui aussi de très grande qualité sur des sujets plus passionnants les uns que les autres comme par exemple « Qu'est-ce qu'un chef-d'œuvre ? » (Beaux-Arts Magazines n° 308). Des sujets qui ont fait l'objet de véritables enquêtes. On peut y retrouver des sondages, des interviews ou des commentaires d'œuvres toujours méticuleusement étudiées. De plus, il est à noter que le magazine sort régulièrement des éditions « Hors-série ». Le dernier en date traitait par exemple des « 50 ans d' Asterix ». Ce qui appuie l'aptitude de ce magazine à s'atteler à n'importe quel sujet.

Quelques « plus » pourront aussi en séduire quelques uns comme le courrier des lecteurs, la rubrique « Vu » où sont publiées de manière assez ludique des images insolites provenant de publicité ou de l'actualité ou encore les quelques pages concernant l'actualité des livres d'Art.

Ainsi, dans la catégorie magazine d'actualité, Beaux-Arts Magazine répond très bien aux attentes et se révèle d'autant plus passionnant par son côté très engagé. Ce qui justifie d'autant plus les sujets qu'il aborde, les réflexions ou même les expositions qu'ils proposent. A conseiller donc tant aux amateurs d'art qu'aux passionnés ou professionnels du milieu. Beaux-Arts Magazine ne peut donc être simplement digne d'être feuilleté. Si l'écriture et le ton semble plus abordable que dans les prestigieux Dossiers de l'Art ou encore Les Cahiers du Cinéma, il n'en reste pas moins très spécialisé. Une petite réserve tout de même concernant les quelques pages sur les arts du spectacle non réellement considérés comme « Beaux-Arts ». Si il est indéniable que des œuvres dignes de ce nom y sont citées, leur traitement et la présentation qui en est faite laissent un goût de trop peu. En comparaison des articles concernant les arts graphiques, la sculpture ou l'architecture ceux sur le cinéma ou le spectacle vivant par exemple en ressortent réellement très superficiels voire parfois presque incongrus.

Camille CATTIAUX AS3

vendredi 26 février 2010

Les Inrockuptible - critique d'un magazine artistique


En 1986, Christian Fervet et Arnaud Deverre, attirés par la pop anglaise se lancent dans la création d'un magazine rock.
Leur ambition est de rencontrer leurs idoles (David Bowie, Leonard Cohen...) et de faire découvrir au public français les groupes british du moment.

Mais le plus dur reste à faire... Il faut un nom !
Pris au dépourvu par cet obstacle, ils réfléchissent jours et nuits pour trouver un titre à leur magazine. Obligés de reconnaitre que l'inspiration leur manque, ils décident de faire une contrepèterie d'un mot sans connexion apparente avec les sujets qu'ils traitent.
INCORRUPTIBLES, ou plutôt Inrockuptibles, pardon !
En effet, ça sonne bien !

Derrière ce nom extravagant, se cache un bimestriel sobre dont seuls les entretiens avec des artistes et les photos noir et blanc remplissent les pages.

Distribution trop confidentielle, voilà de quoi on accuse l'œuvre des deux amis.
Cependant, au fil des années, le nombre de pages augmente et les sujets se diversifient.
Des rubriques sur la littérature et le cinéma s'immiscent dans le catalogue musical et en font un des plus appréciés au monde !

A l'aube de ses neuf ans, un changement majeur s'annonce pour le magazine :
réduction de format, sortie toutes les semaines, ajout d'articles sur la sociétés et les médias...
On le taxe de "Télérama des bobos" criant qu'il est toujours élitiste et bourgeois, bien que la musique sur laquelle ils écrivent soit de plus en plus populaire.
La critique musicale reste dominante et elle est sérieuse.

Victimes de leur succès, les Inrockuptibles tombe dans le gouffre du commercial. Il en découle un tas de produits dérivés, compilations, concerts, à quand les t-shirts ?! Les Inrocks devient une marque. Les inrockuptibles rockompus...

Ou presque !
Ils restent tout de même dans leurs positions et défendent toujours leurs opinions avec ferveur.
Serge Kaganski et compagnie font de ce magazine un organe de pensée (plutôt à gauche) à coup de "manifeste contre le gouvrnement Rafarin", de "l'aide de l'Etat tue-t-elle ?" et de "Amélie Poulain est une grosse fasciste nauséabonde qui pue". La dimension provocante et sexuelle du magazine ressort avec de la parution de certains numéros.

Néanmoins toujours soucieux de promouvoir la musique et les artistes qu'ils aiment, les Inrocks font paraitre des numéros hors-série dédiés en hommage à des artistes (Gainsbourg, Rohmer...) ainsi que des compilations de reprises dans le même but, et jusqu'à un tremplin musical CQFD (Ce Qu'il Faut Découvrir)...

Somme toute un magazine très structuré composé de rubriques et chroniques récurrentes au fil des numéros. Accessible mais pas trop les Inrocks est toujours un magazine très plaisant à lire.

Marie Vuylsteker AS1

Que peut-on faire avec du fil, une aiguille et du papier de soie ?

La réponse est simple pour Chantal Fochésato : une porte vers l’imaginaire. Tel est le propos de l’artiste, qui se dit plasticienne en nous invitant à venir voir son exposition Du fil pour les étoiles au Bureau d’Art et de Recherches, lieu de diffusion de création artistique mais aussi de rencontre entre les artistes et nous, le public, implanté à Roubaix.

En entrant dans ce lieu insolite qui est le B.A.R, nous voilà précipiter dans l’atelier de l’artiste même tant l’atmosphère respire son travail et sa simplicité. La présence de Chantal Fochésato elle-même en ces lieux accroit d’ailleurs cette sensation que l’on peut ressentir en « flânant » devant l’exposition. La disposition et le choix des œuvres correspondent à la politique de diffusion du B.A.R autour de la discipline du dessin « comme processus, comme mode ou comme finalité». L’exposition se déroule sur deux petites pièces, où sont exposées les chimères, des « êtres » nus hybrides avec un corps humain et une tête d’un animal qui sont à la fois imprégné de féerie et de monstruosité, et d’autres personnages poétiques mais déformés par le fil. De fil en aiguille, nous découvrons ces êtres sur papier de soie sans cadre, simplement accrochés au mur blanc. Cependant le travail de l’artiste ne reste pas cantonné à ces murs informels qui respirent une vision archaïque de l’Exposition d’une œuvre d’art. Ces fils, de fer cette fois-ci, filent entre les mains du B.A.R pour aller se balader dans le monde extérieur et se fondre dans des murs de brique d’une petite cour. Une certaine espièglerie est présente dans ces créatures. Cependant le travail de l’artiste ne s’arrête pas là. Des phrases, qui émergent « de réflexions sur le monde, sur l’actualité souvent », s’inscrivent dans les œuvres elles-mêmes. C’est une fenêtre sur un monde où l’imagination et les souvenirs de chaque visiteur flottent dans les contrées lointaines de l’âme. On est dans une démarche où « c’est le dessin qui accompagne la pensée ».

Pourtant, ici, rien n’est lisse, rien n’est figé. Une esthétique de non-fini. Tout est dans l’attente d’une finition, qui n’aura jamais lieu peut-être. Cela dépend du choix de l’artiste mais aussi de ses personnages mystérieux d’une certaine manière. Un fil, voir plusieurs, pendent toujours comme une invitation pour le spectateur à continuer l’œuvre et non pour imposer une finalité à l’œuvre. Ces ateliers proposés par le bureau d’Arts et de Recherches et par Chantal Fochesato répondent à cette volonté : « j'aime que le public soit participatif, qu'il s'implique, compose ou agence avec moi. Les œuvres à deux pensées m'intéressent beaucoup ». C’est donc dans cette visée que j’ai contribué au prolongement d’une œuvre de mon choix. Celle qui m’a frappé, lors de ma découverte de l’exposition, était posée sur une table avec d’autres. Ce n’était pas une œuvre phare de l’artiste, mais elle se démarquait par l’émotion visuelle qu’elle dégageait, malgré une esthétique très minimaliste mais où la poésie des sentiments règne. Je lui ai d’ailleurs associé directement une phrase, qui fait écho au travail de la plasticienne : « Du chaos nait une étoile». Phrase de notre ami Charlie Chaplin. Cet être vêtu d’un chapeau melon et de chaussons de danse, ancré dans un mouvement chorégraphique, fait transparaitre un chaos intérieur dont les membres sont tremblants, incertains et déformés. Cependant, des mains agiles de l’artiste résultent un personnage d’une beauté que l’on ne serait expliquée tant ce dernier est complexe lui-même. Ce n’est pas sans faire penser bien sûr aux œuvres d’Egon Schiele où ses sujets sont « crayonnés » comme des marionnettes manipulées dans des positions insolites et caricaturales, ce qui donne un aspect « désarticulé » à ces femmes nues. Cependant ces ateliers de « couture » proposés par l’artiste, qui peut être exclusivement féminin par son activité, engendrent un certain malaise. Peut-on prétendre être artiste, nous visiteur lambda, en continuant de « filer » son œuvre ? On peut s’y méprendre. En observant ces œuvres, la question sur les frontières de la qualification d’une création comme œuvre d’art apparait. Le travail de Fochésato s’apparente plus à un travail artisanal dû à la technique utilisée, du fil et une aiguille. L’artisanal dépasserait-il l’art et apporterai ainsi une nouvelle définition de l’œuvre d’art(isanal) ? C’est une problématique qui revient souvent dans les expositions d’art contemporain, telle que l’exposition Céramique d’Art contemporaine qui a lieu à Paris en octobre 2009.

Un seul conseil que je peux vous donner : Filez à l’anglaise jusqu’à l’exposition L’aube du bout des doigts proposée par cette même artiste à Dunkerque jusqu’au 27 février et laissez vous emporter vers un monde insolite avec ce fil que nous tendent ces êtres en marge de la société mais empreints de beauté.

Elodie Pollet-AS3

Mirò et Tériade: L'aventure d'Ubu

Planche IV "La revue", Joan Mirò, 1966, prise sur http://www.artactu.com/miro-teriade-l-aventure-d-ubu-article00279.html

Au musée Matisse du Cateau Cambresis, il règne une certaine effervescence depuis quelques années. Alice Tériade, veuve du célèbre éditeur d’art offrit au musée la plus importante donation d’art moderne depuis vingt ans. Et depuis, le musée veut montrer ce qui lui appartient : Matisse et Tériade, Chagall et Tériade, Rouault et Tériade. On l’attendait avec impatience cette nouvelle exposition : Mirò et Tériade : L’aventure d’Ubu. A l’origine, il y avait Jarry qui écrivit Ubu roi en 1896 et qui dessina lui-même un portrait de son personnage. Puis il y eut un désir de la part de Tériade d’éditer des livres qui associent auteurs et artistes, après avoir longtemps été critique d’art, notamment pour les Cahiers des Arts et la Verve. Enfin, il y eut l’amitié entre Tériade et un peintre surréaliste catalan Joan Mirò. Et elle ne nous déçoit pas cette exposition.

Agencée de manière chronologique, elle nous offre d’abord à voir les différentes éditions de la pièce, ainsi que les premières collaborations de Tériade et Mirò sur des revues d’art. Puis, le spectateur peut admirer la correspondance entre les deux amis de longue date, qui donna naissance à cette entreprise ambitieuse et qui travailla Mirò durant le reste de sa vie : les illustrations d’Ubu Roi. Le peintre, qui fut témoin de la guerre civile espagnole puis de la dictature, assimila immédiatement le père Ubu, figure de l’autorité arbitraire et grotesque à Franco, le caudillo qui opprimait son pays. La litographie était la manière que Mirò avait trouvé pour résister contre ce régime totalitaire. Mais Mirò ne se limita pas à la simple commande de Tériade, il s’appropria totalement l’œuvre de Jarry et alla même jusqu’à en proposer deux suites : Ubu aux Baléares et L’enfance d’Ubu. Il travailla chacune d’entre elles sous forme de litographies dessinées au pastel gras. On pourrait presque penser que c’est un enfant qui a dessiné ces planches, qui aurait tracé des culs au crayon, découpé des morceaux de carton pour les assembler, écrire ce qui lui passait par la tête (Mirò fut très influencé par l’écriture automatique mise en place par les surréalistes). On comprend que dans l’imaginaire de Mirò, Ubu a dû faire un tour aux Baléares, îles particulièrement liées à la Catalogne, région d’origine du peintre. Ce dernier fut très marqué par l’histoire de sa province. En effet, Franco prit rapidement le contrôle de la région, lui retira son statut d’autonomie, et fit interdire l’usage du catalan. Pour une province aussi fortement marquée par le nationalisme, la colère et la frustration furent immenses.

Pour moi qui ne connaissait cet artiste que de nom, ce fut une véritable révélation. Cette exposition très complète nous permet d’avoir une vision assez exhaustive sur cette collaboration entre les trois artistes : Jarry, Mirò et Tériade. Nous sommes emportés dans un tourbillon de couleurs, de formes arrondies et énormes, nous plongeons dans un monde enfantin presque naïf en surface, mais qui cache une véritable révolte contre ce que l’on a fait subir à l’Espagne, patrie de Mirò. Cette exposition nous permet de découvrir l’œuvre de Jarry, d’être témoin de l’amitié inconditionnelle que portait Tériade pour Mirò, de l’obsession constante qu’eut ce dernier à illustrer cette œuvre sur tous les supports possibles, que ce soit papier, sculpture ou encore décors de théâtre. Agencées de manière chronologique, les œuvres exposées nous permettent de comprendre le déroulement de cette collaboration de toute une vie. Cependant, pour une personne qui n’est pas familière du mouvement surréaliste, il est très difficile de comprendre et d’interpréter les œuvres picturales de Mirò, surtout que le spectateur manque cruellement d’information. Il est voué à errer de salle en salle, ne pouvant qu’observer en surface les œuvres, sans vraiment être touché, ou il peut encore recourir à l’outil de plus en plus en vogue dans tous les musées mais qui personnellement m’insupporte : l’audioguide. Cette exposition fantastique ne pourrait-elle donc être réservée qu’à une élite alors que le travail de Mirò se veut simple, impulsif, automatique ? Je ne l’espère pas car elle mérite vraiment le déplacement dans cette petite bourgade du Nord.
Léa Herbeth, AS3

vendredi 5 février 2010

Exposition "Terres du Nord" par Hervé Dorval

Photographie Hervé Dorval prise sur http://www.artisho.com/Herve-Dorval


Du 6 au 30 janvier 2010 dans le hall de l'hôtel de ville de Wattignies, Hervé Dorval nous propose une série de photographies en noir et blanc de la région Nord-Pas de Calais. Ses oeuvres représentent des monuments, des rues, des paysages ou même des cimetières militaires.

Le public qui vient voir ces photographies peut très bien reconnaître les lieux et paysages de sa région, elles sont disposées avec soin selon des thèmes : Lille, Roubaix, Mémoire ou encore Mer du Nord.

Hervé Dorval nous dit : "En vidant mes photographies de toute présence humaine, j'essaie de donner aux lieux et aux bâtiments un caractère mystérieux et intemporel qui laisse le spectateur imagier leur histoire ou simplement profiter de leur beauté intrinsèque."
C'est ce caractère mystérieux que l'on retrouve dans la plupart de ces photographies. Par exemple, le musée des beaux arts de Lille que j'avais l'impression de voir comme les yeux d'un jeune enfant pour la première fois.

En traversant l'exposition, je voyageais entre la réalité et l'illusion. On entre dans une autre dimension, privé des repères temporels qui marquent notre quotidien.

L'artiste s'inspire certainement du photographe Jean Michel BERTS (qui travaille pour des marques tels que l'Oréal ou Lancôme). Celui-ci nous fait aussi découvrir des paysages en noir et blanc, dépourvu de présence humaine, nous donnant une sensation d'intemporalité.

Comme dans un grand nombre des oeuvres de l'exposition, la photographie prise dans le vieux Lille à coté de la place de l'Opéra, pose le problème de l'espace et du temps. Personne sur la route, une forte pluie, une architecture alignée, le cadrage, autant d'éléments qui nous donne la sensation de voir Venise et ses Palazzi (palais) le long du canal.
La photographie prise au cratère du métro République est intéressante pour sa symétrie remarquable. L'architecture monumentale nous fait penser à un cirque romain.
Il y a aussi le blockhaus, une oeuvre qui me parait surréaliste, j'avais l'impression de voir un bloc sortant de nul de part.

Je vais m'arrêter plus particulièrement sur une photographie de bord de mer que je trouve très riche et intéressante. Je vois également dans cette oeuvre un coté surréaliste, du Dali ou du Magritte. Des perspectives qui nous rappellent les toiles de Chirico. Une ambiance étrange car très inhabituelle.
On peut y voir un coté très graphique, avec en premier plan un damier et au second des pics (portes drapeaux) s'élevant vers le ciel.
On n'a pas l'impression d'être dans un monde réel, l'espace nous paraît découpé et collé. Les nuages se confondent dans le ciel et dans la mer avec des vagues ce qui nous fait réellement penser à un montage. Les coulures d'eau dans la photographie nous rappellent les montres de Dali. La photographie reflète un monde qui n'existe pas sur notre terre car il n'y a aucune présence humaine, ni animaux, ni même végétaux, seulement du minéral.
C'est en cela précisément que je trouve cette oeuvre pertinente car elle a pourtant belle et bien été prise sur notre Terre.


http://hervedorval.com/

Camille Molinaro AS1

lundi 1 février 2010

Triangle Magazine

Si vous en avez marre d'écouter les morceaux qui passent en boucle à la radio et que vous ne savez pas où chercher pour découvrir de nouveaux artistes, allez faire un tour sur Triangle Magazine.

Le blog d'abord nommé Bloglounge.net était en premier lieu un journal de bord, où les auteurs racontaient les nombreuses soirées électros que la métropole Lilloise offrait. C'est un an après sa création et avec un nombre de visite en constante augmentation, qu'ils reçoivent leurs premières demandes de partenariat. Des interviews viennent alors compléter les comptes rendus de soirées. Mais ça ne s'arrête pas là, car prochainement on pourra voir les auteurs du blog pendant 6 minutes par semaine sur la chaîne Wéo.

En Septembre 2009, Bloglounge change de peau et devient Triangle magazine. Trois côtés pour trois catégories. La musique évidemment, les nouvelles tendances et les évènements et soirées. Félix, principal rédacteur du blog est aussi chargé de la com du Supermarket Club, une boîte électro qui a notamment vu passer Justice ou Brodinski. De quoi être assuré de ne rater aucun évènements.

Lorsque vous irez faire un tour sur le blog, ne vous attendez pas à y trouver les tubes avec lesquelles de nombreux clubs nous rabâchent les oreilles. Non, sur Triangle magazine c'est exclusivement ce que Thiebauld, Félix et Thibaut aiment écouter et ce qu'ils ont envie de partager, que ce soit électro pop, indie, disco... Le tout avec un design particulièrement appréciable et une navigation intuitive, pour un blog pas si amateur que ça. Maintenant le mieux serait que vous vous fassiez votre avis, en allant jeter un œil par vous même... http://www.triangle-magazine.com/

Colin Lefèvre AS1