samedi 28 avril 2012

"La vrai sagesse est de ne pas sembler sage" - Eschyle



Prométheus II , pièce de théâtre/ danse nous emmène ici dans une dimension tragique.

Voleur de feu , Prométhée sera condamné à être enchainé sur le mont Caucase pour se faire dévorer le foi par un vautour et cela pour l'éternité.

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On ressent alors ici, dès les premières minutes, le travail provocateur de Jan Fabre, chorégraphe mais également plasticien.
Le spectacle débute alors sur une tension oratoire, nous sommes alors surpris par une femme qui réinterroge la culture du héros : « Where is our heros ? » : un homme lui répond alors « Fuck you sigmund freud » en ajoutant à chaque fois un nouvel analyste.

Puis on découvre alors notre héros tragique : Prométhée, suspendu et enchainé à la manière du Christ en plein milieu de la scène.
Le choc visuel peut alors commencer.
Les corps sont au premier plan et on assiste alors à des scènes déstabilisantes, provocantes voire choquantes.
Des femmes et des hommes nus rampent sur la scène , certains prennent des postures animales , un homme nu se frotte le sexe avec du sable comme pour essayer d'en faire du feu.. Tout semble alors réuni pour ébranler le spectateur.
Ces hommes et femme paraissent alors envoûtés comme sous l’emprise de pulsions animales.
On se demande ici où sont les limites du corps ?

Ici Jan Fabre s'autorise tout, jouant avec des éléments comme l'eau, le feu , le sable , le spectacle devient peu à peu une épreuve pour le spectateur.

On ne peut rien dire ici sur les chorégraphies qui nous sont proposées . Ces dernières sont divines, magnifiques, mais suffisent elles ?
Et bien ici , non Fabre nous propose un spectacle très visuel, sorte de performance, où l'on ressent une fois de plus cette envie de choquer.
Une nouvelle fois l'art contemporain est ici présenté comme quelque chose de choquant, où la violence, et le nu ne font que cohabiter.


Justine Van De Rosieren - AS3

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