dimanche 29 avril 2012

TEACH US TO OUTGROW OUR MADNESS de Erna Omarsdottir


Je voudrais être catégorique, mais je ne peux pas. Rien n'est vraiment mauvais, rien n'est vraiment bon surtout dans l'art contemporain.
Mais s'il vous plait, stop. C'est quoi le but, où est l'intérêt?
Rester statique sur sa chaise, à regarder des corps bouger dans tous les sens, sans comprendre quoi que se soit, et sortir de là en disant, c'est de l'art, c'est conceptuel, c'est une vision ?

Non, on ne peut, je ne peux pas.

Alors oui, il y a des moments touchant. Rentrer dans l'intimité de ses femmes qui se coiffent, qui s'entraident. Participer d'une certaine façon à leur possession, écouter leur chants de sirènes ensorcelées.
C'est également intéressant, dans le sens, où l'on à l'impression de se retrouver dans de multiples univers tous plus glauques les uns que les autres. Je ferai référence à Silent hill de Christophe Gans, où à La Maison de Cire de Jaume Collet Serra.

Le discours est là au final, nous sommes dans un endroit (est encore je ne sais pas si le mot endroit est le plus adéquat) intemporel, réunissant différentes époques, différentes façon de vivre, différentes cultures. Toutes ces différences nous ramènent à la même chose : la place de la femme.
Donc oui le discours est intéressant, puissant, fort et contemporain. Puisque de nos jours, nous savons plus vraiment positionner la femme dans la société.
Doit elle être encore une mère de famille, ou une chef d'entreprises aux multiples responsabilités. Doit elle être traité comme un homme, avec ses avantages (on parlera alors de salaire par exemple) et ses inconvénients (traitée à la même enseigne que les hommes).

Comment, elle doit accepter ce nouveau statue (femme divorcée, indépendante, autonome) ?
Par ailleurs, depuis peu on lui a supprimé notamment le statue de Mademoiselle.
Alors oui, les questions sont là, mais les réponses. Comment ça se passe ? On doit y répondre par nous même ? Pourquoi pas, cela devient de plus en plus fréquent.

Mais pour cela, il faudrait déjà apprécier ce que l'on voit.
En effet entendre pendant une heure et demi des femmes nous hurler dans les oreilles avec un son saturé, j'ai envie de tous faire sauf d'essayer de comprendre la pensée de l'artiste.

Je cherche plus à me protéger les oreilles que d'essayer de déchiffrer ce qu'elle raconte !
C'est peut être complètement stupide de ma part, un manque d'ouverture.
Mais quand je vois des femmes qui sont en train de secouer leur têtes pendant 15 minutes, cela me fait rire.
Apparemment c'est indigne de ma part, je n'ai pas le droit, puisque je sens tout d'un coup j'ai comme la drôle de sensation d'être fusillée du regard par une bonne dizaine de personne.
J'en arrive donc à me dire que l'art contemporain, nous empêche de rire, nous empêche de prendre les choses avec humour et légerté.
L'art contemporain, nous confinerai donc dans une enclave mélancolique et dramatique.

Et bien moi je vous demande où est l'ouverture d'esprit là dedans.
C'est peut être ça qui m’énerve le plus. L'hypocrisie qui règne dans ses salles de spectacles.

Mais peut être que je me trompe, suis je peut être la seule à ne pas comprendre cette conception.

Clémentine Leclercq AS3

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