Prométheus II ,
pièce de théâtre/ danse nous emmène ici dans une dimension
tragique.
Voleur de feu ,
Prométhée sera condamné à être enchainé sur le mont Caucase
pour se faire dévorer le foi par un vautour et cela pour l'éternité.
On ressent alors
ici, dès les premières minutes, le travail provocateur de Jan
Fabre, chorégraphe mais également plasticien.
Le spectacle
débute alors sur une tension oratoire, nous sommes alors surpris par
une femme qui réinterroge la culture du héros : « Where
is our heros ? » : un homme lui répond alors « Fuck
you sigmund freud » en ajoutant à chaque fois un nouvel
analyste.
Puis on découvre
alors notre héros tragique : Prométhée, suspendu et enchainé
à la manière du Christ en plein milieu de la scène.
Le choc visuel
peut alors commencer.
Les corps sont au
premier plan et on assiste alors à des scènes déstabilisantes,
provocantes voire choquantes.
Des femmes et des
hommes nus rampent sur la scène , certains prennent des postures
animales , un homme nu se frotte le sexe avec du sable comme pour
essayer d'en faire du feu.. Tout semble alors réuni pour ébranler
le spectateur.
Ces hommes et
femme paraissent alors envoûtés comme sous l’emprise de pulsions
animales.
On se demande ici
où sont les limites du corps ?
Ici Jan Fabre
s'autorise tout, jouant avec des éléments comme l'eau, le feu , le
sable , le spectacle devient peu à peu une épreuve pour le
spectateur.
On ne peut rien
dire ici sur les chorégraphies qui nous sont proposées . Ces
dernières sont divines, magnifiques, mais suffisent elles ?
Et bien ici , non
Fabre nous propose un spectacle très visuel, sorte de performance,
où l'on ressent une fois de plus cette envie de choquer.
Une nouvelle fois
l'art contemporain est ici présenté comme quelque chose de
choquant, où la violence, et le nu ne font que cohabiter.
Justine Van De Rosieren - AS3
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