Un
spectacle proposé par les ballets C de la
B et Koen Augustijnen sur la scène nationale de la Rose des Vents. Entre vie et
mort, entre précision et approximation, entre frais et fané.
Un
message très (voire trop) clair. La danse n’ayant visiblement pas suffit pour l’exprimer,
il a fallu qu’on ajoute des mots. Des mots inutiles qui débordent de la
chorégraphie. Que se passe-t-il après la mort ? Cette question, nous nous
la sommes tous posée. Ce spectacle nous a offert une réponse, à laquelle on ne
peut pas tous adhérer.
Répétitive
lassitude, de beaux gestes pourtant si mal synchronisés. Les danseurs de plus
de 40 ans, c’est un parti pris, encore faudrait-il qu’ils sachent tous soutenir
la chorégraphie. Alors qu’une des danseuses, sublime, nous impressionne par sa
souplesse et la force tranquille qui transparait dans sa danse, un autre peine
et transpire pour suivre le pat. Le contraste est trop fort pour que l’harmonie
soit parfaite. A cela ajoutez une scénographie ridicule, constituée uniquement
d’une colonne de fausses fleurs entremêlées, et de faux gazon sur deux
plateformes en papier mâché. Ma crainte a été qu’elle s’écroule durant la
représentation.
Un
moment toute fois a put retenir l’attention, lorsque les cinq performeurs
dansent les mots issus de la vidéo du début. Un moment poétique et mécanique
tout à la fois. Un moment qui nous invite à nous questionner sur ce que nous
sommes.
Faut-il
provoquer pour attirer l’attention du public aujourd’hui ? Ce spectacle
laisse la question en suspens, il a paru bien fade.
Marie Vuylsteker AS3.
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