dimanche 29 avril 2012

Au delà, ou plutot un entre deux.


Un spectacle proposé par les ballets C de la B et Koen Augustijnen sur la scène nationale de la Rose des Vents. Entre vie et mort, entre précision et approximation, entre frais et fané.


Un message très (voire trop) clair. La danse n’ayant visiblement pas suffit pour l’exprimer, il a fallu qu’on ajoute des mots. Des mots inutiles qui débordent de la chorégraphie. Que se passe-t-il après la mort ? Cette question, nous nous la sommes tous posée. Ce spectacle nous a offert une réponse, à laquelle on ne peut pas tous adhérer.
Répétitive lassitude, de beaux gestes pourtant si mal synchronisés. Les danseurs de plus de 40 ans, c’est un parti pris, encore faudrait-il qu’ils sachent tous soutenir la chorégraphie. Alors qu’une des danseuses, sublime, nous impressionne par sa souplesse et la force tranquille qui transparait dans sa danse, un autre peine et transpire pour suivre le pat. Le contraste est trop fort pour que l’harmonie soit parfaite. A cela ajoutez une scénographie ridicule, constituée uniquement d’une colonne de fausses fleurs entremêlées, et de faux gazon sur deux plateformes en papier mâché. Ma crainte a été qu’elle s’écroule durant la représentation.

Un moment toute fois a put retenir l’attention, lorsque les cinq performeurs dansent les mots issus de la vidéo du début. Un moment poétique et mécanique tout à la fois. Un moment qui nous invite à nous questionner sur ce que nous sommes.

Faut-il provoquer pour attirer l’attention du public aujourd’hui ? Ce spectacle laisse la question en suspens, il a paru bien fade.

Marie Vuylsteker AS3.

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