Du 20/01/2012 au 11/03/2012 à La Condition Publique, Roubaix.
L'exposition ressemble à une chambre froide et noire remplie de son trop fort et d'alarmes stridentes. Impossible de se concentrer sur les installations quand toutes les sonorités se mélangent dans cette espace séparé par de fin draps noirs.
Damaris Rish et Catherine Poncin ont choisis de construire trois installations multimédia sur l'identité et l'être. Une “Ode à neufs voix“ qui pourtant approche de loin un poème lyrique. Une rangée de télévision chante un simple, commun et ennuyeux désordre. Damaris s'exprime par “son choix de dissocier le son, l'image fixe et le mouvement , témoin de la fragmentation de l'être." Mais n'est ce pas le fruit d'une facilité pour exprimer la difficulté à saisir l'attention du spectateur lassé ?
La première installation visuelle saisit par sont reflet sur le sol. On peut ainsi se mouvoir et jouer avec l'ombre, la lumière et les formes géométriques pour encourager le trajet de la découverte. L'installation finale enjoue, photographie et même laisse une trace. Il est possible pour quelques euros symbolique d'entrer dans un photomaton pour participer au projet devenu ludique. Qui rattrape heureusement les erreurs visibles des montages brouillons de tissus de la piscine et de portrait.
Nicolas Clauss utilise lui aussi le portrait en manipulant l'image stéréotypée du jeune de Banlieue, derrière un discours sarkozyste avec son œuvre “terres arbitraires“. Un amas de vidéo dirige de nombreux visages vers l'auditeur, l'éclat de l'image surprend et envahit l'esprit. Il envoute par l'attaque visuel et capte l'attention comme un cliché de “la haine“. Les nombreux visages sont ceux des jeunes des quartiers populaires de Mantes la jolie et des trois ponts à Roubaix. L'artiste réussit donc à ancrer son sujet avec le lieu, la condition publique de Roubaix.
“Un visage, des visages“ a fait beaucoup parler d'elle, articles de journaux, apparition dans let's motiv, pour finalement en dire peu. N'a t’ont pas assez vu et entendu sur le sujet ? Que celui qui ne sait pas que la télévision nous ment sur les faux tempéraments des jeunes de Banlieue, se lève pour parler. La question est alors pourquoi en parlons t-on encore après tant d'années? Nicolas le sait bien puisque son projet artistique est le reflet de deux années de travail. Les problèmes sont malheureusement encore présent et l'avis public veut comprendre. Espérons que les trois artistes ont réussit par leur dynamisme à solliciter leur publics et obtenir des réponses.
Natacha Slupek, AS1
lundi 30 avril 2012
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