Lasécu se
définit comme un lieu vivant, d’échange et de création. Et c’est effectivement
un lieu où les artistes sont déscendus de leur piédestal et où ils viennent
volontier discuter avec nous. Dans ce
grand local blanc remis à neuf que l’on croit dénué de toute histoire, se cache
finalement un lieu volontairement inscrit dans le quartier populaire qui
l’accueille, puisque ce sont bel et bien les anciens bâtiments de la sécurité
sociale qui abrite Lasécu. Ces locaux symbolisent la volonté de participer à la
vie culturelle, sociale et économique locale.
C’est donc
dans cet espace dédié à l’art contemporain que Jiem et Mathieu Connery ont
choisit d’exposer leurs nouvelles oeuvres d’art. Ces deux artistes ont
travaillé en collaboration et ont centré leur travail sur la figure du moniker.
Tous deux fascinés par cette culture, ils ne se concentrent pourtant pas sur
les mêmes choses. Alors que Jiem accorde une importance majeure au pseudonyme, allant
jusqu’à donner une place démseusurément grande à sa singnature et en
l’introduisant à l’interrieur même de ses oeuvres (et non pas en bas a droite
comme d’habitude). Mathieu connery, quant à lui, aime la matière. Ce qui l’a
interessé, c’est la métamorphose des graffitis sur les trains, c’est la manière
dont les aléas du temps ont réussi à modifier le dessins initiaux.
L’intéret de
cette exposition est de pouvoir confronter deux visions d’artistes sur un même
sujet. Si certains seront plus sensibles aux installations hautes en couleur de
M. Connery, j’ai pour ma part préféré la sobriété des dessins de Jiem qui nous
transportent facilement et habilement dans les gares où les voies ferrées
deviennent de véritables musées.
Par
Deborah Braem AS1
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