Le Bolero de Maurice Ravel, actuellement en tourné, était un spectacle attendu de Roubaix. Malgré le temps et les années qui passent, ce spectacle ne cesse de susciter les mêmes émotions. Malgré un vu et revu, le Boléro vaut-il encore le coût à l'heure actuelle ?
Ce qu'il faut déja savoir c'est que le Bolero ne représente pas le spectacle en lui-même et n'apparaît qu'en deuxième partie pour se dérouler en un seul acte. Avant cela, le spectateur a droit à un véritable hymne à la danse d'une quarantaine de minutes en guise d'introduction ou d'échauffement. Ici, les genres et les styles se mélangent, que ce soit des danses à une ou plusieurs personnes, des tenues de marins ou de ballerine, etc. Les musiques diffèrent tout autant sans qu'un rapport, même s'il existe, ne soit réellement discernable sur le moment. Alors seulement après l'entracte, le Bolero entre en scène pour un style de musique, de décors et costumes qui, désormais, ne changeront plus et resteront encré dans un thème plus arabique.
La grâce des étoiles Maria Allash et Pierre-Alain Perez pourront laisser sans voix, le corps de ce dernier, offert à la vue de tous, donnant l'image d'un athlétique aux muscles incroyablement bien dessinés. Cette diversité offre là un spectacle pour tous et pour toutes, petits et grands et chacun y trouvera son compte. C'est en ce sens que le fameux Bolero pourra alors sans doute laisser sur la faim puisque les variantes disparaissent alors tout à fait et donnent l'impression d'un spectacle finalement bien court, l'introduction du début ayant fait office de remplissage.
Pourtant la magie et la poésie sont bien là et même si la synchronisation des danseurs est loin d'être parfaite on ne pourra qu'apprécier cette variété et surtout le soin apportés aux costumes. Encore une fois, allez voir Pierre-Alain Perez qui monopolise toute l'attention pourrait tout à fait être une raison valable d'aller admirer le spectacle.
Thomas Delfly AS1
dimanche 29 avril 2012
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