Head-Banging

Teach us how to outgrow our madness. Voici le nom de la dernière production d'Erna Omarsdottir.

Hommes, femmes, ou tout simplement fan du Head-banging, arrachez-vous les billets. On ne peut pas reprocher grand chose à ce spectacle, si ce n'est qu'il faut être bien dans sa corps pour aller le voir. Attention, il s'agit d'un spectacle violent, mais le fait est que ça marche. Les réactions du public sont très variées, certain quittent la salle et d'autre font une standing ovation.

Ce spectacle est complet : musique, danse, chant, visuel, on a de tout. Il fait l'introspection de 5 femmes venues du nord, aux chevelures démentielles. Les sujets abordées sont ceux de la vie d'une femme, mais également de l'homme en général. Ne vous inquiétez pas messieurs, on y comprend tout (en tout cas la majeure partie du temps).

Nous ne sommes pas obligés d'être d'accord avec ce qui est proposé sur scène (l'art est subjectif, rappelez-vous). Mais on en prend plein les yeux. Et les oreilles : le volume sonore est clairement trop fort, comme le sont ces femmes venues du froid ! On passe par tout les stades psychologiques possible et inimaginable : la démence, l'incompréhension, la joie, la méchanceté, la tristesse, le désespoir. Ce spectacle peut mettre mal à l'aise, mais l'effet est tellement abasourdissant qu'on ne peut détourner le regard de ce qui se passe sur scène tant cela est violent.

Alexandre BREMARD, AS1