jeudi 6 mai 2010


« Frontiéres nomades »
De Vladimir KARA

Après avoir reçu son diplôme de l’école des Beaux-arts de Moscou en 1979 Vladimir Kara part à Paris pour trouver une "liberté", une démarche artistique qui lui permettrez de s'exprimer mais également pour rencontrer des artistes du monde entier et s'ouvrir, voire s'inspirer d'autres styles, d’autres cultures.

Cet artiste international Russe qui après avoir exposé dans des lieux prestigieux comme le Musée MOCA à Pékin, l’Inter Art Gallery à New York ou la galerie Anderes Ufer à Berlin, vient présenter ces toiles à l'espace Pignon à Lille.

« Dans une importante partie de mon œuvre, je cherche à mettre en lumière la manière dont les sujets mythologiques et bibliques redeviennent contemporains en reposant aujourd’hui les questions éternelles » précise-t-il.

Situer entre impressionniste et post-impressionniste, l’artiste peint des scènes banales du quotidien pour en « croquer » l’instantané et l’émotion.

L’originalité de son langage pictural est à la fois classique et novateur, si sa peinture se veut figurative Kara utilise dans ses œuvres une forme de langage inhérente au XXIème siècle avec un univers composé de paysages et de portraits d’êtres humains. On observe dans la représentation de ces œuvres quelques traces de la mythologie et de lectures de la civilisation Judéo-chrétienne qui structure également son univers.



Ses peintures ressemblent à des dessins fait à la main, comme si l’artiste avait dessiné puis mis en peinture par la suite. Le dessin semble structurer son œuvre ce qui donne un certain charme à la peinture. Sur chaque œuvre l’artiste utilise de la peinture noir, que cela soit pour un personnage ou pour un décor, mais majoritairement utilisée pour les contours des motifs comme pour mettre en valeur ces motifs, ces objets représentées, mais également pour donner un effet de relief qui attire l’œil.

D’une grande facilité d’approche les œuvres de Vladimir Kara ne sont pas très « abstraites » ou complexe de sens mais d’une certaine manière sont assez « simpliste » ce qui permet à n’importe qui de donner son point de vue que l’on soit un fin connaisseurs ou un simple curieux. Cette simplicité permet également de plaire à une pluralité de style qui se marie avec presque n’importe quel environnement tellement qu’on à l’impression que les œuvres appartiennent déjà aux murs de l’espace pignon.

Finalement, « Frontières Nomades » est une exposition intéressante, susceptible de plaire à n’importe qui et qui ne s’attarde pas à démontrer une problématique complexe très élaborée sur un sujet quelconque, les œuvres de Vladimir Kara sont très plaisante à regarder et à comprendre donc et font parfois ressurgir des sentiments, des envies, des pensés personnelles auquel on ne s’attend pas et qui de ce fait nous transporte dans un univers en concordance à l’artiste.

Au début un peu septique je ne comprenais pas trop et je passais très d’une toile à l’autre tellement les images que je voyais ne me semblais pas complexe. J’ai pensais « bêtement » que l’artiste n’avait pas vraiment d’élaboration dans son travail mais en regardant plus attentivement et en discutant avec lui il s’est avéré qu’il y a tout immense travail de structuration des motifs, d’élaboration et de réflexion des sujets et de représentation. C’est une exposition très enrichissante et intéressante qui m’a permis de découvrir ce travail de mise en œuvre et qui sera utile pour moi plus tard soit comme référence ou comme exemple dans mon travail.

Humberto Da Silva AS1

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