jeudi 13 mai 2010

exposition au palais Ramaux

Cette exposition au palais Rameaux retrace une fausse cité perdue et vous donne l'impression une petite heure d'être dans la peau d'Indiana Johnes. Dès que l'on passe le pas de la porte, nous somme plongés dans un univers de jungle amazonienne avec ses plantes de 2mètres, ses rochers sculptés, ses totems...et même un étang au centre de cette jungle. L’artiste a même été jusqu'à nous faire croire que des explorateurs (avant nous) auraient laissé des vestiges de leur campement. En effet on peut trouver à l'entrée un faux journal des années 1900 avec à l'intérieur de faux articles retraçant leur parcours comme un journal de bord, une carte qui retrace leur exploration, des photos nous montrant leur visage...
Un peu plus loin immergé dans ce monde vert, leur campement et leur véhicule sont encor présent avec tout leur matériel (jumelles, sac de provision...) on pourrait même se laisser emporter sur Pandora avec ces grandes plantes colorées et leur pétales musicales...
Un deuxième monde nous attend une fois passée ce nuage de plante, une cité perdue avec son autel et ses statuts nous attendent et nous donne la sensation d'être dans la peau du petit Mooglie. Cette exposition fait voyager, m'a fait voyager, j'ai eu cette agréable surprise de me sentir en immersion totale dans un monde inconnu ... Il ne manquait plus qu'un Tiranausaur sorte de sa cachette. Il est clair que je me suis plus senti dans une attraction plutôt qu'une exposition.
Aujourd’hui tous les objets ont été revendus à une vente aux enchères. L’artiste a réussi son pari en nous plongeant dans son univers parsemé de petites touches d'humour dans les présentations de sculpture et beaucoup de second degré ce qui permet de nous rappeler que les adultes sont fortement conviés mais je le rappelle il ne faut pas s'attendre à analyser des œuvres, tout le musée s'est transformé en une seule et unique œuvre. Le mot d'ordre en franchissant cet univers est de se divertir, de ne penser à rien, juste de se laisser porter.



Marie David AS1

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