lundi 19 avril 2010

Expostion robes rêvées

Je dois avouer que ma première intention n'était pas d'assister à cette exposition. En effet le thème robes rêvées n'était pas particulièrement attrayant en ce qui me concerne, je m'attendais naïvement à une exposition de mode. Malgré tout je me retrouve au vernissage de cette exposition, au « Colysée » de Lambersart, ma présence étant surtout motivée par la perspective de petits fours et de champagne à volonté. Et à mon grand étonnement je me suis totalement désintéressé du buffet pour m'intéresser aux œuvres. L'exposition s'organise sur 2 niveaux et regroupe des œuvres d'une multiplicité d'artiste autour du thème de la robe. Au rez de chaussée dès l'entrée nous pouvons observer plusieurs robe modèle réduit, l'une en partie brulée l'autre tachée de rouge faisant références aux violences faites au femme. Plus loin des robes sont exposées avec au sol des citations ( de Chanel par exemple ) amenant a des réflexions sur l'image de la femme. Une œuvre surprenante ensuite, une robe entièrement constitué de bouchon de bouteille d'eau, très actuelle en cette période de débat écologique. Cette exposition est pour tout public, petits et grands, comme en témoigne cette « boite sensorielle » dont le principe est de passé sa main dans un trou et de deviner la matière contenu à l'intérieur. Si vous vous rendez à l'étage vous pouvez y trouver une autre activité de ce genre. Sur un planche en bois sont plantés une multitude de clous autour desquels il faut faire passer un lacet, dans le but de dessiner les contours d'une robe. A ce niveau vous aurez l'occasion de voir de superbes robes en modèle extrêmement réduit ,réalisé avec un détail époustouflant. L'intérêt majeur de cette exposition est la diversité des œuvres proposées, comme le prouve une série photographies montrant des personnalités ( PPDA, Frédérique Mitterrand etc...) ainsi que des inconnus photographiés aux cotés d'une robe de Marylin Monroe. Autre exemple signifiant la diversité de cette exposition, un série de croquis tirés du dessin animé alice aux pays des merveilles, sauf que alice y a été gommé, de fait, il ne reste que sa robe donnant une impression de mouvement. Une des œuvres les plus surprenantes de cette exposition est surement cette ensemble d'immenses robes, accrochées au plafond et reliées par un fil. En lisant le petites affiches ( j'en profite pour faire l'éloge d'un procédé aussi simple qu'ingénieux. Aux côtés de chaque œuvres, sont disponibles plusieurs petites fiches a la disposition du public, qui permettent de se déplacer avec les informations sous les yeux), nous apprenons que cette œuvre caractérise l'immensité du territoire sibérien, et que les couleurs des sculptures sont empruntés aux couleurs des paysages observés lors de la traversée en train de la Sibérie. Autre œuvre intéressante, un livre uniquement composé de morceaux de tissu avec inscrit sur la page de couverture une citation de proust « je batirais mon livre. Je n'ose pas dire ambitieusement comme une cathédrale mais tout simplement comme une robe ». Je trouve cette adaptation de cette citation très originale. Pour finir je vous parlerai d'une dernière œuvre, il n'est pas évident de la décrire, plusieurs plaques sont suspendue en hauteur toutes recouverte des morceaux de robes qui avait appartenues à la mère de l'artiste . La forme peut évoquer des bras ouverts. Au pied de cette œuvres est écrit une citation de l'artiste : «vêtue d'une robe fleurie ma mère disait: «  je porte un jardin » ». En conclusion, ce fut une très agréable surprise, une exposition originale, qui se présente sous des formes multiples et variées, et qui est accessible a tous même au plus septiques.

Boris DALLERY

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