mercredi 16 avril 2014

« Multiples Uniques », le LAAC

      Après avoir sorti de leur contexte d'anciens décors de spectacles avec son exposition « Spécimens et prototype », où l'on pouvait apercevoir l'œuvre d'une étrange créature composée de 1.200 petites cuillères, le LAAC (Lieu d'Action et d'Art Contemporain) range son excentricité le temps d'une exposition. En effet pour ça dernière exposition qui avait lieu du 19 octobre 13' au 02 mars 14', « Multiples Uniques » le LAAC rend hommage a son créateur Gilbert Delaine mort au mois de juin dernier. Delaine est le fondateur de l'Association de l'Art Contemporain par la suite devenu le LAAC.

      Cette exposition nous présente une partie de la collection des œuvres de Bernard Chauveau. Cette collection nous est présentée dans huit salles. Les liens qui unissent ses salles ne sont pas évidents voir inexistant. Nous passons de la perspective avec des tableaux des Vasarely père et fils, à un retour en enfance avec une œuvre de Frabrice Hyber mélanger a une œuvre autobiographique de Roman Opalska, à des tableaux remplient de courbes comme celui de Joan Miró "femme espagnol".

      Il serait certainement trop compliquer de s'attarder sur toutes les œuvres de l'exposition « Multiples Uniques », c'est pourquoi j'ai choisit celles qui m'ont le plus marqué dans le bon comme dans le mauvais sens.

      Pour commencer, Victor Vasarely, père, fait un incroyable travail de perspective. Ses œuvres présentées lors de l'exposition sont principalement constituées de scotch coloré. Il est reconnu pour être le père de l'art optique, et ses œuvres ne peuvent que le confirmer, en nous donnant un réelle sentiment de vertige. 
 
                                                                     Victor Vasarely

      Victor Vasarely a beaucoup travailler avec divers matériaux, ce qui est le contraire de son fils, Jean-Pierre Vasarely qui lui est à l'origine de l'expression « l'art numérique ». Toutes ses œuvres sont faites par ordinateur, et donne un certain effet de robotisation, mais en même temps ce sentiment d'infini. Il est difficile de savoir si l'on apprécie vraiment ce genre d’œuvre, mais dans tous les cas on l'en reste perplexe par les parfaites mesure que l'on y trouve.

 
Jean-Pierre Vasarely 

      Une salle est dédiée à Philippe Robert qui est un sociologue français. C'est l'une des salle les moins captivante, peu être est-ce le fait qu'elle soit la septième salle et que les jambes commence à s'engourdir, ou est-ce aussi la mise en scène d'un carré en forme de librairie labyrinthe, moins avenante. Pourtant très intéressant puisque cette dernière est une bibliothèque de souvenir, il est donc dommage qu'elle soit installer de cette manière là.


 

      Pour conclure, je dirais qu'en collectionnant toutes ses œuvres Chauveau est entré dans un monde différent pour chacune d’entre elles. C'était un risque de les exposer ensemble sans qu'elles aient pour autant avoir une corrélation les unes entre elles, c'est pourquoi le choix du LAAC comme lieu d'exposition est astucieux. Par le biais de ses huit salles, nous découvrons huit univers différents, tant accessible pour les enfants que pour les adultes. 

Anouk Andrieu, AS1  

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