dimanche 27 février 2011

L'essence de l'Homme mis en scène


Le Jeudi 20 Janvier 2011, dans le cadre des études supérieures au sein de la licence : Métiers de la Culture et des Arts à l’Université Catholique de Lille, nous avons assisté à un spectacle de danse contemporaine : « Be Your Self », dont le concepteur et le directeur artistique est Gary Steward. La directrice associée qui est Elizabeth Old. La chorégraphie est dirigée par Gary Steward et les danseurs ADT (L’Australian Dance Theatre).

Ce spectacle représenté au théâtre de la Rose des Vents à Villeneuve d’Ascq, dure 1h10. Durant le spectacle, nous avons l’occasion de découvrir de grandes performances de danse. Des danseurs, qui forme un groupe homogène en mouvements, en étant hétérogène physiquement et morphologiquement. C’est un spectacle qui, pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’assister à un spectacle de danse, par exemple, dans mon cas, je n’avais jamais vu de spectacle de danse, et jamais eu l’occasion de voir de la danse contemporaine.

Durant le spectacle, j’étais agréablement surprise, car de par la grande performance des artistes, j’ai quasiment oublié les éléments qui m’ont dérangé. De plus ce spectacle soulève d’importantes questions, tournant autours du corps, de la nature, de la conscience de l’Homme.

A travers l’essence de l’Homme, ses caractéristiques physiques et psychologiques, comment le metteur en scène et les danseurs parviennent-ils à définir les différentes liaisons entre l’Homme et son environnement culturel et naturel ?

L’Homme apparait comme une machine, un assemblage de pièces, éprouvant des émotions et sentiments. Durant le spectacle on passe par de différentes phases, la phase où l’Homme est présenté comme une machine, une association avec la vie urbaine, de par les bruits de fond, qui évoque une ville en travaux. Nous pourrions en soulever un message, comme quoi l’Homme est un être en tout le temps en évolution. D’autre phase où l’Homme apprend à différencier ses différentes émotions, il apparait comme un être fragile, sensible ; comment son corps, son visage réagit avec ces différentes émotions.

De plus par les costumes, on remarque une certaine confusion au début du spectacle, car les danseurs sont tous vêtus de blanc, cependant après dans le spectacle les danseurs reviennent avec des photos de leurs jambes, sur leur costume, ainsi on trouve une identification sexuelle des personnages.

La musique m’a semblée très oppressante, parfois même gênant, j’ai trouvé ça quelque peu dommage, car j’ai trouvé une grande performance des danseurs, cependant à cause de la musique à des moments j’ai eu quelque peu de mal à rester concentrée sur la danse.

Concernant les décors, je les ai trouvé simple, et bien adaptés au sujet du spectacle, car elle donne image simple et vierge de l’Homme et de sa conscience, d’ailleurs un autre moment du spectacle qui m’a marqué c’est celui où les danseurs sortent du mur incliné. Ce fut un passage particulièrement long, mais quand même intéressant.

Le message que j’ai interprété durant cette phase c’est celui de la reproduction de la naissance de l’Homme, car les danseurs sortaient de ce mur, tels des nouveaux nés, qui sortent du ventre de leur mère.

En somme ce spectacle nous montre l’évolution de l’Homme dans les différentes phases de sa vie. Les émotions, la communication, son environnement culturel, naturel, la naissance, la mort. Ce spectacle insiste fortement sur la liaison entre l’esprit, le corps, l’individualité, et surtout la nature.

On remarque aussi, une femme, qui n’est pas une danseuse, qui pendant le spectacle tient un discours, dont nous avons la traduction dans le livret du spectacle. Cette femme pourrait symboliser, d’après moi, la conscience de l’Homme, qui lui dicte comment évoluer selon les différentes situations.

En définitive, j’ai apprécié ce spectacle, de par le message qu’il en a dégagé, de par la performance des danseurs, malgré la musique et j’ai le moins aimé, la scénographie était bien gérée, et donne au spectateur une belle expérience, et lui offre un questionnement sur sa propre essence en sortant de la salle.


Marie Duquesnoy AS1

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