lundi 16 avril 2018

Dirty Corner

‘’Dirty Corner’’ Ansih Kapoor, 2011

En 2011, Anish Kapoor installe dans la Fabbrica del vapor à Milan en Italie, son oeuvre ‘’Dirty Corner’’, puis en 2015 il l’installe dans la cours du château de Versailles dans le cadre de l’exposition temporaire « Kapoor Versailles » ou il va y présenter 6 oeuvres chacune plus ou moins choquante. Cette installation est particulièrement grande : 60 mètre de long pour 8 mètres de haut.
C’est un long tube creux qui est fait de métal rouillé où la terre est retournée à certains endroits.
Il y a des trous ainsi que des pierres éparpillées un peu partout à coté de l’oeuvre. L’intérieur de celle-ci est très obscure. Placée au centre du jardin, elle fait preuve d’une forte connotation sexuelle qui a été approuvé par l’artiste, les médias l’ont même renommé : « le Vagin de la Reine ».

L’artiste a créer cette oeuvre pour parler du rapport entre l’homme et l’objet. Tous les jours nous sommes constamment entouré d’objet et que lorsqu’on ne l’a pas, il créer un vide en nous, comme les téléphones portables par exemple qui sont devenus indispensable au quotidien, d’où la représentation du vide dans cette oeuvre. On peut également la voir comme le chaos dans cette architecture noble ou tout est épurés et précis. Il vient casser cette conception du beau, cette perfection en proposant un travail sur l’idée du temps, car il donne l’impression que son oeuvre n’est pas terminé et cela créer un contraste entre le lieu où elle est exposé et l’oeuvre en question. Le but de l’artiste était de créer un déséquilibre entre ses oeuvres et la pureté du château de Versailles.

Elle a beaucoup fait polémique dans l’art mais également dans les médias comme le figaro qui parle d'offense faite à un certain ordre architectural et historique mais également de profanation de la mémoire. Cette sculpture a été vandalisé deux fois. Une première fois, seulement quelques jours après l’ouverture de l’exposition par des individus qui la souille de peinture jaune, puis elle fut retirée. La deuxième fois, elle a été vandalisé avec des écritures antisémite (car l’artiste est juif) et royaliste, et il a été très choqué par ce qu’il a vu, mais il assumé cet acte et a décidé de garder ces graffitis pour garder une témoignage d’intolérance, mais il a eut un petit problème avec la justice française qui jugeait que garder ces graffitis était de faire ce que voulait ceux qui avaient fait cet acte, et de ce fait il a décidé de faire recouvrir les graffitis par des feuilles d’or.

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