dimanche 22 février 2015

Critique du film Balaoo projeté lors de la soirée Ciné-concert "Du rire et des frissons" à l'Hybride.

                                                           Critique du film Balaoo

       Lors de cette soirée organisée par l'Hybride et intitulée "Du rire et des frissons", plusieurs anciens courts métrages ont été projeté, mais un a surtout retenu mon attention, celui qui a pour titre Balaoo, réalisé en 1913 par Victorin-Hippolyte Jasset.
       Tous les films étaient muets, et des musiciens s'occupaient de faire l’ambiance sonore pour permettre aux spectateurs d’être plongés dans les différents univers cinématographiques que les films projetés proposaient, malgré  la musique  répétitive, ils ont réalisé un bon travail.
       Il est important que des lieux comme l'Hybride puissent subsister pour permettre aux gens d'aujourd'hui et aux passionnés de pouvoir voir des anciens films qui sont les ancêtres du cinéma d'aujourd'hui et sans qui les grands films n'existeraient pas. Et c'est la cas du court métrage Balaoo.  
       Alors qu' aujourd'hui, les progrès technologiques permettent des effets sonores et visuels incroyables, dans le court métrage Balaoo on peut voir qu'avec de simples gestes, une caméra , du maquillage et des costumes, le spectacle est tout aussi présent. A la fois comique et tragique, ce film nous ramène à un retour aux sources. Déjà en ce temps la, les réalisateurs avaient le don de créer la surprise aux spectateurs, car en effet, le personnage de Balaoo très bien maquillé mais aussi très bien joué devait créer le doute chez les fans de cinéma car même moi, je me suis prêté au jeu est l'effet d'étrangeté crée par cet être mi-homme mi-animal est incroyable.
      Il est certain que les cinéastes actuels s'inspirent des fondateurs du cinéma, et pour cause, en voyant ce court métrage j'y est vu une partie du film King-Kong  réalisé en 1933 par Mérian C Cooper, car Balaoo est amoureux d'une jeune femme, Madeleine jouée par un homme, il se fait tuer par un  braconnier avec une arme à feu tout comme King-Kong. Ce film n'est pas sans rappeler celui de W.S Van Dyke Tarzan, l'homme singe avec la même intrigue, un homme sauvage amoureux d'une jeune fille d'un milieu aisé et en danger, et qu'il  décide de sauver.
     Cette soirée à donc pour moi permis une chose importante,  faire resurgir les trésors du passé comme ce court métrage Balaoo et de me faire prendre conscience que tous les grands films n'existeraient pas sans ces chefs d’œuvres réalisés par les précurseurs du cinéma. Encore une fois, il est important de retourner aux sources pour comprendre comment le cinéma est devenu ce qu'il est aujourd'hui et à quoi nous devons cela.


Paul Delomelle AS1.

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