Rolling Stone (édition française) est un magasine multiculturel à fortes tendances musicales. A l’origine c’est une revue crée en 1967 par Jann Wenner et Ralph J. Gleason à San Francisco, Etas – Unis.
A ses débuts, c’est un journal (de par son format) qui se veut porte parole de la musique rock, des débats politiques de l ‘époque et de tout ce qui concerne la culture hippie. Après plusieurs remaniements de publication, un déménagement des bureaux pour la ville de New York, et quelques polémiques concernant toutes ces nouvelles politiques prises par le magasine dans les années 1980, on voit apparaître la première édition française. Cette édition était dirigée par Lionel Rotcage, jusqu’à ce que le magasine disparaisse peu à peu des bureaux de presses. Une nouvelle édition fait une courte apparition entre 2002 et 2007, dirigée par Yes Bongarçon avec comme rédacteur en chef Jean Eric Perrin (ancien de Rock&Folk). Si cette édition s’arrête en 2007, c’est à cause de Cyber Press Publishing, maison de publication du magasine qui a été mise en liquidation la même année.
Nous arrivons enfin à l’édition sur laquelle va se porter ma critique, celle reprise depuis Avril 2008, pour fêter les 40 ans de Woodstock & Co. . Le nouveau rédacteur en chef est Belkacem Bahlouli qui a travaillé pour quelques autres revues tel que Maximal, Best, Tribu Rock ou encore Guitar World. Son approche de ce nouveau Rolling Stone est assez simple et plutôt efficace (pour l’instant, et bien qu’elle ne soit pas tout à fait intéressante pour ma part) mélangeant des sujets actuels et d’autres d’époque.
Ainsi ce nouveau format se compose de différentes rubriques : les lettres de lecteurs, les news, des critiques, des interview, un mini dossier sur un artiste (musicien, auteur, acteur, cinéaste, etc.) qui fait la couverture, quelques feuilles sur les dernières sorties ou celles qui sont à venir en musique, cinéma, littérature, jeux vidéos. On trouve également en fin de magasine une page de salon d’exposition ou l’on vous présente du matériel hi-fi que seul des ministres peuvent se payer (donc pas très utile) et une anecdote d’un musicien/chanteur ou d’un groupe.
Personnellement, je n’éprouve pas grande passion à lire ce magasine, ça semble assez mal fichu au début avec des cadres et des photos qui se baladent un peut partout, les articles sont ceux que l’on retrouve dans les mensuels du même genre (Inrock, Rock&Folk, et j’en passe) et on ressort souvent les mêmes choses (anecdotes, ou mêmes les articles !). Rien de très neuf donc pour cette édition, c’est déjà vu, il n’y a pas vraiment de prise de position de la part des critiques (cependant, parfois, ça peut être intéressant). Le magasine s’accorde avec les tendances et ne considère pas bien l’actualité musicale qui est beaucoup plus riche et variée que ce qui est marqué sur le papier.
Donc avis plutôt négatif sur le nouveau Rolling Stone, préférez lui plutôt sa version originale un peu plus variée et beaucoup plus attirante/passionnante.
Alex. Fernandes
dimanche 9 mai 2010
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