L'exposition "Contrastes" ou également appellée 'Salon des Artistes contemporains et des antiquités' avait lieu du 5 au 7 mars 2010 à l'école des Arts et industries textiles à Roubaix (en face du musée 'La Piscine').
Il s'agissait de la seconde édition de ce salon renouvelée après le succès de la première de l'an dernier.
Cette exposition était la traduction de notre monde actuel qui n'est compréhenssible que dans la différence. Que ce soit dans nos origines, époques, cultures... Ces différences étaient magnifiquement représentées au sein des multiples populations artistiques présentent mais également auprès des marchands d'art.
Ainsi, ces contrastes qui auraient pu destabiliser l'esprit nous permettent finalement de nous repérer dans ce monde compliqué qui est le nôtre.
En entrant dans le salon 'Contrastes' et en s'y promenant, nous baignions totalement dans cet état d'esprit de diversité où était réunis :
41 artistes contemporains de la région, comptant parmis eux des peintres, céramistes, sculpteurs, verriers, photographes... Ces artistes ont été séléctionnés en partenariat avec la Mairie de Roubaix, le Musée la Piscine, sur des critères de compétence artistique et en fonction de la variété de leurs styles.
Mais étaient également présents des antiquaires proposant mobiliers et objets de différentes époques, mais également commerçants en tapis et restauration de tableaux.
Parmis ces nombreux artistes, certains ont particulièrement attiré mon attention. C'est le cas de :
Jean Pierre DUPLAN qui est un photographe d'architecture :
Il tente de saisir par l'image l'esprit des lieux, l'écho de la volonté de l'effort mis à les contruire, la présence diffuse de ceux qui les ont habités... Avec une part d'imaginaire, reflet de leur histoire
récente ou supposée.
Mais également LEM qui est un artiste Lillois qui est venu à la peinture par le biais du graffiti. Son travail ce fait à la fois sur des murs en brique ou en parpaing, mais également sur des toîles et matériaux de récupération :
Ou enfin de NICOLAï qui est un artiste qui oriente son travail sur la figuration narrative et qui met en scène dans ses toiles plusieurs thèmes récurrents comme l'architecture, le design, les fruits ou encore les animaux. La présence de l'homme est suggérée de façon métaphorique dans son travail :
De plus, l'initiative de ce salon n'était pas seulement culturelle mais aussi solidaire. En effet, chaque artiste donnait une de ses oeuvres qui était par la suite mise aux enchère afin de venir en aide aux associations d'aide à la petite enfance de la ville de Roubaix.
Personnelement j'ai trouvé cette exposition très enrichissante de par la diversité des artistes présents. Ces derniers -pour la plupart- se mélangaient au public ce qui était très agréable car on pouvait facilement les aborder et parler avec eux, les questionner sur leurs oeuvres.
De plus, ce salon était gratuit pour les mineurs et étudiants -ce qui n'est pas négligeable quand on voit le prix de certaines expositions actuelles- et le fait que les bénéfices soit entièrement reversés à des associations ne fait que confirmer le fait que ce salon est une bonne idée.
En revanche, demeurent tout de même certains défauts. En premier lieu, pour un salon qui est censé mélanger le contemporain et les antiquités, on peut regretter le fait que le mélange n'ait pas vraiment eu lieu. En effet, l'exposition était clairement séparée en deux catégories : une partie contemporaine et l'autre antiquité. Dans ce cas là l'effet 'contraste' ne s'opppère qu'à la fin ce qui est dômmage. Ensuite, pour une exposition majoritairement contemporaine on peut éfalement déplorer sa mise en scène qui était très banale. Il ne s'agissait en effet que d'une succession de stands les uns à la suite des autres. Il n'y avait aucun effort de modernité en fond. Ce qui est dommage.
Mais finalement, ce salon remplit bien sa fonction : il représente habilement le lien entre l'héritage artistique et la création, l'ancien et le nouveau.
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