Dernière création de François Verret, Ice saisit le spectateur dans les contrées les plus reculées de sa conscience, là peut-être où il a cessé de savoir qui il est, là où il est étranger à lui-même. Et pourtant Ice n'attriste pas, n'accable pas, ne pèse pas. (Télérama)
Les personnages évoluent comme dans un lac gelé, dont les limites sont marquées par un grand voile, sur lequel est projeté une série d’images glaciales, mais qui laisse entrevoir l’évolution des danseurs, chanteurs et musiciens. Une brume hivernale semble envahir la salle. On ne sait plus vraiment si c’est le froid, ou l’intensité du spectacle qui nous donne des frissons. Tout n’est pas compréhensible dans ce spectacle, ce qui peut parfois peser, malgré ce qu’en dit Télérama. L’univers sonore étant très dense, on ne saisit pas toujours les paroles en anglais de la chanteuse. On aimerait pouvoir mieux comprendre, l’histoire de ce couple entre lequel la glace s’est installée, pour ensuite se répandre sur le plateau.
Ice est un ballet général, où même le décor et les lumières se mettent à danser. Le spectacle révèle le pouvoir de la scène et les effets sur le spectateur, même si une partie nous échappe, en particulier pour les moins habitués d’entre nous à l’Opéra, dont je fais d’ailleurs partie. Que l’on aime, ou que l’on n’aime pas, il faut reconnaître qu’Ice a le mérite de sortir des codes et demeure un spectacle très moderne.
Colin Lefèvre AS1
mercredi 12 mai 2010
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