C’est avec le roman d’Anna Karen que le chorégraphe François Verret nous a proposé le 31 mars dernier un spectacle de danse contemporaine mélangé à la musique avec des violoncellistes et des chanteurs. Tout ce melting pot m’a moi même rendu « un peu » septique. Durant tout le spectacle mon regard n’a pu se focaliser sur un fil conducteur, une bribe d’histoire…
C’est sur, j’étais complètement perdue, et j’en ai finalement conclu que la compréhension de l’histoire était loin d’être primordiale. Il suffisait de se laisser porter par son imagination à l’aide de ces rideaux personnalisés qui tournoyaient aux sons des violons, par ces souffles d’airs frais qui envahissaient la salle (conseil : sortez couvert !) et par la voix rock and blues de cette chanteuse afro américaine.
J’ai cité plus haut que je n’avais pas compris grand-chose, en effet tout était en anglais sans sou titrage. J’étais bien contente d’avoir le choix entre froncer les sourcils pendants 2 heures ou demander à ma voisine (avec mon culot légendaire) très patiente et bilingue de me traduire le tout. Pour ma part, elle avait l’air aussi pommée que moi…
Et bien, figurez vous que malgré ses petits désagréments, « Ice » a tout de même réussie à m’envoyer sa chaleur d’émotions avec ses chorégraphies envoutantes et ses décors, en parfaite coalition. Monsieur Verret a plutôt bien réussie son pari de nous propulser entre deux mondes... plongés dans un univers inconnu (et incompréhensible).
Non je ne me suis pas senti déçue en sortant de l’opéra, Mais plutôt comme envoutée dans une rêverie, une belle symphonie avec toutes ses nuances. Enfin je conseillerais cet œuvre à un publique qui ne cherche pas à réfléchir, qui veut se divertir, en voir plein les yeux, et qui n’a pas peur d’attraper un rhume !
Marie David
jeudi 13 mai 2010
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