C'est à une exposition au musée des Beaux Arts de Valenciennes dont les œuvres exposées étaient celles d’un photographe, Rémi Guerrin, que nous pouvions voir une conjonction entre les paysages, liant la nature et l'urbain.
On retrouve
dans cette exposition une multitude de clichés réalisés entre 1999 et 2013
représentant différentes vues de paysages urbains. On peut remarquer la
diversité des lieux, ce ne sont pas que des photographies représentant un
paysage français (comme Marseille ou Strasbourg) mais également des villes européennes comme
Liverpool ou encore asiatiques comme le Vietnam.
L’artiste ne s’est donc pas seulement focalisé donc sur les images urbaines de son pays car il nous fait voyager vers d’autres, nous montrant que malgré les différences entre pays on peut retrouver une similitude dans ce que peut représenter l’urbanisme chez l’Homme.
Il fait également un travail sur l’intensité de la lumière : les espaces et les ombres sont le moteur de la transformation du lieu. Il joue sur la lumière naturelle et artificielle, et sur les différentes saisons. En effet, on voit par ses photos qu’il travaille au fil des saisons : il prend des paysages en photos tout au long de l’année, nous laissant voir des paysages sous différents filtres : celui de l’été, ou de l’hiver ainsi il met en relief la question du temps qui passe dans ces paysages urbains.
Ce travail met en perspective non seulement la question du temps qui passe mais s’inscrit également dans une thématique de la trace de l’homme et plus précisément dans son contexte urbain.
Ainsi, par cette exposition sur les paysages urbains, Remi Guerrin nous donnent à voir une diversité de photographies, marqué par le temps des saisons, d’un point de vue original grâce à sa technique d’impression au cyanotype qui lui donne un coté personnel. Il émet une réflexion sur la trace de l’homme au fil du temps et au regard de la diversification des lieux qui sont toujours ancrés par l’urbanisme, paysage créer par l’Homme.
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