Désormais plus habitué à la mondanité des galeries d'art qu'au bouillonnement des artères de la ville, le street-artiste outre-altlantique JonOne était justement de passage à la New Square Gallery de Lille, entre les 25 novembre et 29 janvier.
L'endroit était désert, donnée surprenante au vue du renom de l'artiste, seule autre présence humaine : la galeriste, qui n'a semble t-il pas pour coutumes de saluer de nouveaux arrivants /ou devrais-je dire "potentiels acheteurs". Nous sommes bien dans une galerie, et cette personne nous le rappelles très vite : le but de la démarche est de vendre.
Si elle dégage une indéniable intensité, l'oeuvre de JonOne ne parvient pas à me happer autant que j'aurais pu l'espèrer, et ce sans doute à cause de la galerie, qui garde un côté froid et impénétrable me laissant l'impression d'être passer à coté de l'essentiel. De grands formats pour la plupart, ces grafittis ne semblent pas être à leurs places ici, en contradiction avec leurs origines : la rue.
Et pourtant ces oeuvres n'ont rien de banale en apparence, car "la substance" y est, à défaut de "l'être", on y regrette de l'élégance et de l'harmonie, et surtout un vrai parti pris.
Antoine JOUBERT (AS1)
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