Le dernier spectacle de Pál Frenák, présenté à Pécs en Hongrie en décembre 2010 est venu jusqu’en France à
Le spectacle commence. La musique débute et les rideaux s’ouvrent. Cette musique, c’est celle de Gilles Gauvin, qui s’accorde très bien avec le reste de l’œuvre. Sur scène, une voiture, une Cadillac, et un écran. On reconnaît, rien qu’a leur façon de se mouvoir, que les danseurs ont été dirigés par le chorégraphe Pál Frenák, pour ceux qui auront eu la chance de le voir se produire l’année dernière à
Pál Frenák nous apporte ici une vision peu habituelle du monde de la danse en y apportant des codes cinématographiques. Difficile de ne pas avoir de film en tête en regardant ce spectacle,
Ce sont de jeunes et beaux danseurs (comédiens ?) qui se présentent devant nous, ainsi que Pál Frenák lui-même au milieu du spectacle. Ils enchainent une suite de scènes qui s’articulent comme un montage de cinéma, mêlant tous les genres. Courses poursuites, sexe, ambiance de plage, tous les clichés du genre sont présent et s’enchaines dans des temporalités qui semblent pourtant différentes.
Les projections ressemblent toutefois d’avantage à de l’art vidéo qu’à du cinéma. Elles ne font qu’appuyer les thèmes donnés et nous donne l’ambiance. Paradoxalement, le véritable film est sur scène.
C’est donc un véritable road movie qui nous est présenté sur scène, mélange ingénieux et peu classique que réussi Pál Frenák, et qui va bien plus loin qu’une chorégraphie présentant les thèmes habituels comme la mort qu’on retrouve chez Jan Fabre avec « Preparatio Mortis » par exemple.
Loïc Wemmeersche
A.S.3
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