« La nouvelle pièce de Pal Frenak met en scène à la fois la dynamique de la course et les dramatiques de la collision, le tout parsemé de références cinématographique »
Voila ce que nous pouvons lire dans le dépliant distribué par la rose des vents le soir de la représentation de K.RUSH Movie moving la nouvelle chorégraphie de Pal Frenak, un menu plutôt alléchant…
Pour ma part j’ai vue une chorégraphie aux mouvements souples et dynamiques, découpée en plusieurs tableaux, pareil à un montage, des fois assez tendancieux.
Ayant était prévenu par le dépliant de la présence soutenu de clins d’œil au 7eme art, je me suis donc efforcée de me lancer, pendant toute la première moitié du spectacle, dans une chasse à la référence… Hélas malgré une esthétique très road movie (où l’on traverse un espace pour un ailleurs) accentué par la Cadillac présente sur scène, je n’ai pas réellement reconnu de personnages mythique et n’est pas compris où Movie moving voulais en venir dans ce mélange entre « les 2 arts du mouvement» que sont la danse et le cinéma.
Me lassant de chercher les référence sans les trouver, je me suis intéressé a la chorégraphie elle-même qui dans l’ensemble ma parut plaisante même si il est des fois peu évident de tout suivre, les danseurs étant répartis à des endroits différents de la scéne au même moment. La musique aux tendances électro se mariée bien avec les mouvements.
De plus, la présence d’un écran de cinéma comme fond de toile de ses tableaux ma parue être plus présent pour rappeler le parallèle entre les danseurs, leurs mouvements, et les animaux diffusé à l’écran, que pour être une référence au cinéma.
Je suis donc sortie de cette représentation avec dans l’idée que le chorégraphe P.Frenak avait travaillé sur les mouvements du corps et sur la sexualité, comme on avait pue le voir dans la chorégraphie de l’Australian Dance Theatre, « Be Your Self » nous faisant découvrir le corps humain et sa « machinerie », ou encore sur les différente générations et le changement du corps mélangeant des danseurs de tout âges (dont Pal Frenak lui-même à la fin) en y ajoutant une « ambiance cinéma ».
Ce n’est qu’après en avoir discuté avec d’autres spectateur que j’ai pue tirer cette conclusions : Ce spectacle était bien fournies de références cinématographiques mais pas des miennes ! Il fallait donc avoir une culture qui n’est pas celle de tout le monde pour avoir le privilège de voir les références défiler.
Ce spectacle me parait donc en fin de compte peu abordable et compréhensible. Il frôlerait même l’élitisme. Le pari de Pal Frenak de mélanger cinéma et art est gagné mais pas aux yeux de tous ! Malgré une esthétique plaisante (quoiqu’un peu crue), il me semble qu’a moins d’avoir une réelle culture cinématographique il faut, pour apprécier ce spectacle, aimer ne rien comprendre et accepter l’esthétique sans chercher plus loin.
Anne-Claire Chanut AS1
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