Créé en 1997 et élaboré par sept chroniqueurs permanents ainsi que par une vingtaine de contributeurs réguliers Chonic’art se veut original, en marge et attrayant. « Magazine culturel connecté » qui alterne articles et critiques sur la musique, le cinéma, la Bande dessiné, la littérature et bien plus encore. Ceci à travers un style d’écriture et un ton inédit et percutant le démarquant des autres magazines présents sur le marché. Il n’est pas question de mâcher ses mots mais d’aller droit au but. Véritable source d’information, Chronic’art permet de suivre l’actualité culturelle et artistique du moment. On nous propose de découvrir ou de redécouvrir des artistes connus ou méconnus : de l’humoriste Dany Boon, à l’écrivain Michel Jeury en passant par le groupe de musique Deerhoof. Lire Chronic’art c’est aussi l’occasion de s’intéresser aux nouvelles technologies notamment celles des jeux vidéos avec l’arrivée de la 3D et des consoles de jeux interactives comme la Kinect et la Playstation 3.
Des nouvelles versions nous sont proposées régulièrement. Celle parue au mois de Février 2011 semble plus claire et mieux organisé. Les rubriques phares restent inchangées comme l’entretient fleuve de neuf pages qui est dans le numéro de Février 2011 un entretient surprenant avec Nicolas Kayser-Bril à propos du Data journalisme. De nouvelles sont toutefois ajoutées : « plus de futur », « plus de séries » et « plus de cul ». Elles nous interrogent sur notre futur, sur notre rapport à la technologie et au monde virtuel. Ces réflexions philosophiques sont en lien avec la société qui nous est contemporaine. Une rubrique intitulée 70 collector est introduite par « Pas encore connus ou déjà célèbres ils ont des points de vue originaux et percutants sur l’actualité sur le monde comme il va bien (ou mal).Parce qu’on les entend pas assez ou parce qu’il faut les lire encore dans chaque numéro chronic’art leur donne la parole ». Attaqué en justice par Jean Luc Delarue « blessé »par son classement dans la « bastard academy » où se retrouvent les personnalités les plus dérangeantes du moment, le magazine ne fera pas marche arrière. Un objectif traverse tout le magazine : percuter le spectateur en lui indiquant des points de vue nouveaux sur le monde qui l’entoure.
A chaque numéro son dossier ! C’est souvent par le biais d’un entretient que ce dossier est constitué. Une opportunité de nous inciter à écouter un groupe de musique que la rédaction affectionne particulièrement : Deerhoof. Ou de revenir sur la polémique autour du cinéma français et du nouveau film, Rien à déclarer, de Dany Boon. Ou encore de se pencher sur une série devenue culte : Lost. C’est sans détour que les Chroniqueurs défendent ce qu’ils apprécient et critiquent ce qu’ils méprisent.
« Fake ! » c’est ce qu’ont scandé les lecteurs de Chronic’art n°46 paru en Juin 2008. Chronic'art publie sans prévenir un fake, un numéro apparemment "normal", avec une maquette et des rubriques habituelles, mais entièrement composé d'articles sur des sujets ou des artistes imaginaires. Sur France info, le chroniqueur David Abiker reprend l'un des sujets abordés dans le magazine sans se rendre compte qu'il s'agissait d'un faux. Le 10 juin, la supercherie est révélée sur le site. Oeuvre d'art conceptuelle, geste littéraire expérimental et gratuit, jeu, « fantasme journalistique » concrétisé : c'est un peu dans cette optique qu’a été conçu ce numéro exceptionnel. Exceptionnel et inédit dans l'histoire de la presse. C’est donc une véritable critique des médias, un constat accablant de l’influence des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur notre société. Cette tentative appréciée ou non, nous amène à nous questionner sur notre rapport au réel et à la fiction. Un magazine qui porte des réflexions sur notre société de manière intéressante et pertinente. Tout cela enrichi d’une bonne dose de références littéraires, philosophiques, picturales.
Un magazine qui vaut le coup d’œil ! Tout comme le site web qui reprend de multiples articles pour les approfondir. Chaque semaine des critiques de livres, de films ou d’albums sont publiées agrémentées de quelques vidéos. Chronic’art est une conjonction d’articles sur des artistes subversifs ou révolutionnaires, de coup de cœur ou de coup de gueule, de réflexions sur l’art ou sur notre futur. Pour tous ceux férus d’art et de nouveauté, fatigués des magazines conventionnels : Chronic’art est fait pour vous !
Deffrennes Kevin, AS3
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