Une vieille voiture, des jeunes hommes et femmes dépassant tous le mètre 80 mais n’excédant pas les 40 kilos, n’est ce pas le cocktail rêvé pour passer un bon moment ? Et bien Pal Frenak a réussi à nous prouver le contraire mais hélas, contre son gré.
En effet, « Movie-Moving » se voudrait être un ballet contemporain qui rappelle les clichés cinématographiques mais s’avère être un spectacle mariant le mauvais goût et l’érotisme bas de gamme.
Parlons des danseurs, qui, par leur prestation, auraient pu sauver au moins le regard de l’amateur. Pourtant non, même lorsqu’on leur demande d’être synchronisés, qu’ils soient deux ou cinq, ils ne sont pas capable de le faire. Certes, leur technique était irréprochable mais à un niveau aussi élevé, ce n’est dès lors plus suffisant.
Mais restons indulgents : ils avaient quand même tous leur grand-écart et une plastique de rêve ! Oui, ça on ne peut pas leur enlever, des fesses et des seins, on a pu en admirer !
Dérivons maintenant sur l’érotisme dont a voulu faire preuve Pal Frenak. Oui, la grande blonde sait écarter les cuisses, oui le beau métisse a un fessier de mannequin, mais ne confondons pas un ballet de danse contemporaine avec un podium de Karl Lagerfeld voire parfois un réel trottoir de Pigalle.
La musique et les décors, quant à eux, étaient bien choisis et ont permis de sauver cette heure de spectacle même s’ils n’avaient pas grand intérêt en soi et n’étaient pas franchement harmonieux avec les chorégraphies qu’on nous laissait voir.
Les références étaient multiples, des dizaines et des dizaines de road movie américains étaient repérables ainsi que le célèbre écartement de cuisse de Sharon Stone. Ainsi se défilait un pêle-mêle cinématographique devant nos yeux qui allait de David Lynch jusqu’à Terry Gilliam en reprenant le style de Quentin Tarantino ou encore celui de Joel Coen avec son film "O'Brother". Drôle de mélange, n’est-il pas ?
En conclusion, si Pal Frenak est adepte de cinéma et de vieux films, ce n’est pas par le biais de ce ballet qu’il aura réussi à nous en convaincre. Un point positif à la représentation ? Elle ne durait qu’une heure…
Marine Hossein AS1
Bonjour
RépondreSupprimerJe m'inquiétais à force de ne lire que des critiques positives de ce spectacle ... Enfin une personne avec le discernement qui convient devant une telle médiocrité.