Au quartier sud de Charleroi se trouve le deuxième plus grand musée de la photographie du pays. En ce début d'année, trois expositions s'offrent à nous jusqu'au 15 mai 2011.
Dès l'entrée, nous sommes plongés dans l'univers de Léonard Freed avec son Worldview. Les photographies sont nombreuses, de petites tailles et en noir et blanc. Freed est un photographe Humaniste très engagé, il parvient à s'effacer pour mettre en valeur les sujets dont il traite comme la police de New york, les noirs pendant la période des droits civiques ou la catastrophe minière de Belgique. Ces photos sont des témoignages touchant pour montrer d'une manière parfois violente, la réalité.
A la fin de cette première exposition, on se rend très vite compte que le plan du musée ne sert à rien. On se perd dans les salles, les indications sont mauvaises. On souhaite rejoindre la deuxième exposition, Le visage et l'esprit de Dumeunier mais on se retrouve dans une autre salle, pas moins intéressante, sur l'histoire des retouches photos. On traverse ensuite un couloir étroit avec de nombreuses photographies accrochées sur les murs. Je ne vous conseille pas de vous attarder sur celles-ci afin de ne pas créer un bouchon.
En sortant de ce couloir, on se retrouve dans l'univers de Simone Lueck avec une exposition épatante : The Once and Futures Queen. Des photographies gigantesques, des couleurs, des paillettes illuminent la salle grâce à cette artiste. Son travail est marqué par la culture américaine et la notion d'identité. Elle prend en photo des femmes vieillissantes qui souhaitent jouer au mannequin dans des poses glamour à la Bardot. La démarche de l'artiste est très intéressante dans le sens où elle laisse libre à ces femmes de se projeter dans leurs propre vision du glamour.
A la sortie du musée, vous trouverez un livre d'or. Je vous invite à lire les nombreuses plaintes très amusantes de nos amis les Belges: « C'est scandaleux pour les enfants de ne pas pouvoir manger un casse croûte dans le musée! » « Pourquoi ne peut-on pas prendre des photos dans un musée de photos? ». Sans oublier les nombreuses remarques du style « C'est trop mal indiqué! ».
Malgré ça, je vous invite à faire votre propre opinion en y allant, tout simplement, dans la joie et la bonne humeur.
Pour plus d'informations :
Pauline GAUDOUX
AS3
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