CRITIQUE DU MAGAZINE MUZE :
Paru pour la première fois en septembre 2005, et pour la dernière fois en janvier 2010, ce magazine mensuel édité par Bayard Presse était portait essentiellement sur la culture. Ses principaux thèmes étaient centrés sur les dernières sorties de livres avec des interviews d’écrivains, l’actualité du cinéma, des conseils sur la mode et une rubrique sur la musique. Chaque numéro était en vente vers le 27 du mois et était composé d’une centaine de pages avec très peu de publicité contrairement à beaucoup de magasines. Son sommaire était claire et sa présentation fort agréable.
C’était un magazine tendance féminin, mais pas le magazine de recettes, de beauté, de régime ou de déco, NON, c’était un magazine pour femmes intelligentes, rêveuses, curieuses et avides de lecture, de philosophie (à petite dose), et de découvertes culturelles. Les sujets étaient divers et présentés de manière originale. Les pages étaient colorées sans agressivité pour le regard. Une nouvelle d’un auteur plus ou moins connu y était publiée, ce qui était une manière originale de découvrir un auteur autrement que par une critique mais par un morceau choisi de son œuvre (écrit sur du papier bien agréable au touché). Et pour notre culture générale (histoire d’en étaler un peu) des pages de citations courtes et faciles à retenir, un dossier psychosociologique, ainsi qu’un peu d’actualité sur le monde qui nous entour nous étaient proposées. Pour les cinéphiles, des critiques des films que la rédaction avait sélectionnés, une rencontre et une interview avec un artiste étaient mis à notre disposition. Question musique ont pouvaient être « à la page » avec une critique sur les CD du moment et un portrait de chanteur. De plus un artiste nous faisait partager son engouement pour une œuvre en particulier de son choix, et nous, lecteur, pouvions nous exprimer en publiant nos écrits.
Son prix de 5€90 aurait pu vous rebuter mais n’étant pas subventionné par la publicité et ayant un contenu fort complet et original, celui-ci le justifiait, bien qu’il survole un peu trop chaque rubrique du fait que ce magazine n’était pas spécialisé. Les paragraphes étaient un peu trop conséquents (mais tout de même accessibles) et les rubriques touchaient peut-être un public trop restreint (15-25ans ?). A méditer… Il a bien fallu que je trouve quelques excuses pour justifier son arrêt ?!
Marie David AS1
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