« Chaque semaine, il y a un lieu où se rencontrent toutes les cultures qui font la culture »
Voilà ce qu'on pouvait lire sur les affiches de Télérama qui ornaient les couloirs du métro en1960. Depuis, chaque semaine, Télérama est au rendez-vous.
Le magasine culturel français, créé en 1947 par Georges Montaron, est d'abord publié par PVC (Publication de la Vie Catholique), il conservera pendant longtemps cette réputation de « catho de gauche » qui va s'atténuer au fil du temps avec la suppression du sermon dominical et la sortie le mercredi et non plus le dimanche, jour du Seigneur. Il a perdu son indépendance économique en étant racheté par le groupe « La vie-Le monde » en 2003 mais a, fort heureusement, conservé son indépendance éditoriale.
Télérama, condensé des syllabes de Télévision, Radio, Cinéma, est un magasine culturel complet et satisfaisant. Il propose une culture « large » et accessible (moins pointue que celle des Inrockuptibles), ainsi que l'actualité politique et culturelle: interviews, entretiens, reportages, courrier des lecteurs, critiques, programmes TV et radio.
Si l'on peut remercier Télérama d'être l'un des seuls magasines à nous offrir le programme radio, on peut lui reprocher de l'avoir relégué en fin de journal et de le survoler car, contrairement à la partie TV, il n'y a pas vraiment d'incitation à écouter la radio.
Et si il y a peu de remarques négatives à faire à Télérama on pourra tout de même lui reprocher la centralisation de ses annonces d'expositions (Paris et jamais Province), ainsi que la mauvaise qualité papier de sa couverture. Mais finalement il faut vraiment creuser pour trouver des failles au magasine, Télérama demeure le magasine culturel français le plus facile et complet que l'on puisse trouver.
Sans compter les « extras-Télémara »: les hors-séries remarquables en l'honneur d'une exposition ou d'un artiste et le festival Télérama qui permet d'aller voir 15 (souvent bons) films pour 3€...
C. Amselle
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