Etre soi-même, voilà une idée qui porte bien à réfléchir. Voilà la chorégraphie mise en scène par Garry Stewart.
Il y pose des problématique telles que : qu’est ce qu’un corps ?
Comment fonctionne un corps ? et cela vue du micro au macroscopique.
8danseurs et danseuses, 8 corps différents et pourtant unis par une même unité, celle du corps.
Ces huit corps en mouvements sont différents par leurs sexes, par leurs origines et leurs corpulences.
Peu importe l’origine, la forme, le sexe, l’âge et tout ce qui peu différencier ces corps; ils évoluent pour nous montrer son mécanisme, sa technique. Cette chorégraphie discours sur le fonctionnement physique du corps mais aussi sa constitution. Avec des thermes précis, ces êtres évoluent du point zéro, soit du corps pour passé au point microscopique, soit jusqu’aux particules constitutives.
Puis l’on part vers le possiblement macroscopique, les sentiments que le genre humain est amener à ressentir.
Les corps discours alors sur le psychique. Ils travaillent sur les émotions.
Enfin nous arrivons à une quatrième, partie, car oui n’oublions pas de spécifier que cette chorégraphie est disséquer en quatre parties.
Cette partie est donc dédiée à la naissance, soit l’émergence de l’homme dans un contexte, une unité dans une masse d’unité.
Voilà surement la partie qui permet de donner un sens à cette chorégraphie, et peut être à la vie, elle travail le point zéro d’un point de vue microscopique.
Ce travail a pour but de faire réfléchir le spectateur sur sa condition, soit sur sa place dans le monde.
Tel le corps qu’elle représente, cette chorégraphie est disséquée en quatre partie qui chacune d’entre se font écho et portent à la réflexion.
D’un point de vu microscopique, sur le mécanisme d’abord puis sur le biologique, c’est surement la partie la moins bien construite puis que quitte a voir des corps illustrés l’unité de corps pourquoi réduire a un corps le mécanisme d’un mouvement.
Quand au biologique il m’a plus emblé voir un enchainement de tout et de rien plutôt qu’un ensemble. Mix entre genre de dans et expression, il n’y avait aucune forme réelle. Reste quand même a spécifié que le metteur en scène n’a pas eu la bassesse de chorégraphier bêtement virus contre globule blanc.
La seconde partie du spectacle revèle pour moi du génie, mélange d’expressions physiques et de danse savamment entrelacés. Dans cette partie on nous dévoile un travail qui mêle ensemble et unité, le travail des sentiments est exploité avec une grande richesse.
Et enfin la part de sublime, la naissance des corps, la quatrième partie. Certes un peu longue mais tellement poétique. Ce travail exécuter au travers d’un drap blanc, relève du fantastique.
L ‘émergence de ces corps, la difficulté avec laquelle il tente d’intégrer ce monde est, je le dis encore, sublime.
Cette partie m’a clairement rappelé la chorégraphie et représentation de Marie-Claude Pietragalla, lors de sa naissance du spectacle La Tentation d’Eve.
Par deux fois elle émerge de tissu avec une beauté et une douleur tellement puissante, qu’elle en imprègne le spectateur.
Il est vrai que cette partie est peu longue, mais comme le dit si bien Marguerite Duras, « il n’y a rien de plus long que la véritable naissance de l’homme ».
« Be yourself », soyez vous même, mais avant de l’être vraiment, peut être faut il mieux se renseigner sur ce que l’on est…
Lucie Dorchies
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