K.Rush (movie-moving) où comment la danse se transforme en cinéma. Cette représentation de Pàl Frenàk nous montre une nouvelle manière de créer un assemblage entre cinéma, danse et réalité. Le spectacle s’ouvre sur une voiture décapotable devant un écran géant. La voiture, grâce à cet écran, semble parcourir des Etats-Unis désertiques, seule, en plein milieu de nulle part.
Et c’est tout… Ce sera le décor pendant toute la durée de la pièce, c’est-à-dire pendant 50 min.
La déconstruction de la décapotable pour nous montrer les actions intérieures de la voiture n’apporte rien au fait que le spectacle soit répétitif. Les danseurs s’expriment et se muent en comédiens du 7ème art pour nous montrer tous les clichés mielleux du milieu. Leurs rapports sexuels sont faux, leurs imitations à la vie d’un acteur sont mal entreprises, tout cela entouré d’un élan de danse contemporaine pour faire genre. Leur façon de danser n’attire aucune beauté, aucune grâce, mais se rapproche plus à une sorte de gestes désordonnés, et mal contrôlés. On dirait qu’ils sont habités pendant tout le spectacle et plutôt que d’en jouer, tel un comédien serait le faire, ils essayent de s’extirper de ce mal intérieur en gesticulant plutôt qu’autre chose.
On peut voir, c’est vrai, des allusions au 7 ème art tel que « Boulevard de la mort » de Quentin Tarantino, « Thelma et Louise » de Ridley Scott ou bien encore « Into the wild » de Senn Penn pour les décors.
Au final, le spectacle se répète, s’essouffle au fur et à mesure. On y voit plus des mouvements désordonnés que de la dance elle-même. Les quelques hommages aux films donnent un rendu assez pauvre du cinéma, et la musique, plus forte que jolie n’apporte rien.
J’ai trouvé les 50 premières minutes très très longues…
Lucas Leurent AS1
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