Hozier, Lachapelle, Polunin. 3 personne, 3 talents venus d’endroits opposés de la planète. Le premier est irlandais, le second américain, le troisième ukrainien. 3 univers, la musique, l’image et la danse. Après avoir conquis le cœur de la planète, Take Me To Church revient avec une vidéo plus époustouflante encore que le clip.
Sergei danse, seul dans une structure d’église blanche et vide. Pour l’occasion il s’est mis à nu. Le montage de la vidéo très naturel sublime le danseur. On le surnomme le bad boy du ballet et il porte bien son nom, ce doit être le danseur classique le plus tatoué de la planète. Les émotions nous submergent. Il se lance et réalise un grand jeté. Le temps d’une seule petite seconde, nos cœurs sont en suspension, tout comme lui. La gravité ne semble pas s’appliquer à Sergei. Il vole, tourne, et souffre tout à la fois. Il glisse sur ses pointes de pied. Son émotion est palpable, nous mettant presque mal à l’aise tout en nous coupant le souffle. Il ne semble pas respirer tandis que ses muscles se tendent.
Enfermé dans une Eglise vide, il est seul face à lui-même. Alors Sergei exploite l’espace, il tourne, enchaine les sauts et exprime sa frustration. Celle-ci est palpable. Puis, il tombe, la musique s’arrête. Trop d’émotions nous submergent. David Lachapelle en profite pour glisser le seul effet de toute la vidéo, il amplifie la lumière qui tombe sur le danseur. La lumière sainte l’a touché, elle caresse son dos et ses tatouages. Il se relève, traverse l’espace et tombe. Il est debout, puis se jette à la fenêtre. Il étouffe.
Cette vidéo est un parfait mélange de 3 artistes d’univers totalement différents. Elle respire l’émotion. David Lachapelle sublime l’image, tandis qu’Hozier suit son court, et on ne s’en lasse pas. Un décor simple et efficace, où Sergei Polunin se retrouve seul face à ses démons.
Rédactrice : Victoria Tonarelli, AS3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire