Il faut du bruit pour entendre le silence.
Noir salle. Une epaisse fumée envahit la scène. Un personnage fait son entrée, un personnage qui semble totalement déshumanisé, indéterminé. Des cheveux en guise de visage, des bottes à la place des mains, un long vêtement noir. Il n’y a plus d’endroit ni d’envers, de devant ni de derrière, de haut ni de bas, de gauche ni de droite, tous nos repères semblent bousculés et seule la chevelure permet de deviner le sexe de la créature, cette chevelure qui représente la féminité.
Tout au long du spectacle règneront l’indétermination et l’absence de repères. Qui sont ces femmes qui évoluent sur la scène? Quel lien les unit? Sont-elles soeurs? Amies? Membres d’une secte? Sont-elles possédées? Sont-elles folles? Elles, parfois si douces, si calmes, si unies que l’on croirait contempler un harmonieux tableau. Elles, parfois si dures, si folles, si démesurées que l’on n’y voit plus rien d’humain. Un fort contraste, entre le silence et les cris assourdissants, entre la mesure et la démesure, entre conformisme et déviance, entre harmonie et chaos.
Une impressionnante performance de la part de ces jeunes femmes poussées jusqu’à leurs limites, autant vocalement que corporellement. Le spectateur lui aussi est poussé jusqu’à ses limites et certains en viennent même à quitter la salle tellement l’athmosphère et le bruit sont insupportable.
Et d’un coup le silence, enfin.
Estelle Matyus, AS3.
Noir salle. Une epaisse fumée envahit la scène. Un personnage fait son entrée, un personnage qui semble totalement déshumanisé, indéterminé. Des cheveux en guise de visage, des bottes à la place des mains, un long vêtement noir. Il n’y a plus d’endroit ni d’envers, de devant ni de derrière, de haut ni de bas, de gauche ni de droite, tous nos repères semblent bousculés et seule la chevelure permet de deviner le sexe de la créature, cette chevelure qui représente la féminité.
Tout au long du spectacle règneront l’indétermination et l’absence de repères. Qui sont ces femmes qui évoluent sur la scène? Quel lien les unit? Sont-elles soeurs? Amies? Membres d’une secte? Sont-elles possédées? Sont-elles folles? Elles, parfois si douces, si calmes, si unies que l’on croirait contempler un harmonieux tableau. Elles, parfois si dures, si folles, si démesurées que l’on n’y voit plus rien d’humain. Un fort contraste, entre le silence et les cris assourdissants, entre la mesure et la démesure, entre conformisme et déviance, entre harmonie et chaos.
Une impressionnante performance de la part de ces jeunes femmes poussées jusqu’à leurs limites, autant vocalement que corporellement. Le spectateur lui aussi est poussé jusqu’à ses limites et certains en viennent même à quitter la salle tellement l’athmosphère et le bruit sont insupportable.
Et d’un coup le silence, enfin.
Estelle Matyus, AS3.
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