Et si l’Au-delà était au dedans?
Le spectacle s’ouvre sur une vidéo étrange, à la fois belle et drôle, où des voix s’emmerveillent devant un double arc-en-ciel et répètent inlassablement les mêmes paroles avec le même enthousiasme. Cette vidéo donne le ton du spectacle: un univers très poétique, un émerveillement constant devant la découverte d’un nouveau monde, un univers fait de répétitions incessantes.
La rose des vents a cet avantage de permettre au spectateur d’être au plus près des danseurs. En effet, même le spectateur le plus éloigné de la scène peut lire l’expression sur le visage des danseurs et presque entendre leur respiration. Cette proximité nous permet de nous identifier beaucoup plus facilement à ces cinq personnages, qui comme nous ont un passé, des émotions, des combats à mener. Nous sommes ici bien plus que de simples spectateurs, nous sommes comme un sixième personnage avec qui les danseurs dialoguent et qui découvre avec eux cet Au-delà que nous propose Koen Augustijnen, choregraphe et danseur. Ces répétitions incessantes d’un même mouvement sont autant de temps accordé au spectateur pour intervenir dans le spectacle. En effet, ces mouvements ont comme un effet hypnotique et nous renvoient en nous même, dans nos propres souvenirs, nos propres émotions et nos propres combats.
«Au-delà» est donc un spectacle qui interroge, sur le monde, sur les relations humaines mais aussi sur nous-même.
Estelle Matyus, AS3.
Le spectacle s’ouvre sur une vidéo étrange, à la fois belle et drôle, où des voix s’emmerveillent devant un double arc-en-ciel et répètent inlassablement les mêmes paroles avec le même enthousiasme. Cette vidéo donne le ton du spectacle: un univers très poétique, un émerveillement constant devant la découverte d’un nouveau monde, un univers fait de répétitions incessantes.
La rose des vents a cet avantage de permettre au spectateur d’être au plus près des danseurs. En effet, même le spectateur le plus éloigné de la scène peut lire l’expression sur le visage des danseurs et presque entendre leur respiration. Cette proximité nous permet de nous identifier beaucoup plus facilement à ces cinq personnages, qui comme nous ont un passé, des émotions, des combats à mener. Nous sommes ici bien plus que de simples spectateurs, nous sommes comme un sixième personnage avec qui les danseurs dialoguent et qui découvre avec eux cet Au-delà que nous propose Koen Augustijnen, choregraphe et danseur. Ces répétitions incessantes d’un même mouvement sont autant de temps accordé au spectateur pour intervenir dans le spectacle. En effet, ces mouvements ont comme un effet hypnotique et nous renvoient en nous même, dans nos propres souvenirs, nos propres émotions et nos propres combats.
«Au-delà» est donc un spectacle qui interroge, sur le monde, sur les relations humaines mais aussi sur nous-même.
Estelle Matyus, AS3.
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