Au-delà mis en scène par Koen Augustijnen, nous présente 5 êtres humains perdus lors de leur
passage de la vie à la mort. Sortant des racines ou de la cime de ce qui
ressemble à un haricot magique, les danseurs âgés de la quarantaine entament
des traversés de plateau en affichant un visage étonné. Ils les garderont cet
étonnement et cette fragilité tout au long du spectacle.
Il y a
malheureusement peu à dire quand à la performance chorégraphique puisque peu
d’images restent en tête. Du coup c’est plus l’atmosphère de rêve dont on se
souvient. Tout est difficile à définir. On a du mal à analyser les causes de ce qui se passe et à
faire la différence entre la vie et la mort.
Le spectacle
commence sur une vidéo trouvé sur
Youtube, où un homme s’émerveille à la vue d’un double arc en ciel. De cette
vidéo le spectacle gardera la fascination naïve face aux splendeurs et aux
horreurs que le monde offre. Cette naïveté sera donc conservée à l’approche de
la mort ainsi qu’en son sein, puisqu’il n’y a pas vraiment d’évolution notable
dans le style des danseurs.
Pour Au-delà il faut
au spectateur autant d’attention que s’il admirait un paysage de campagne par
la vitre d’un train, relaxant mais monotone.
Colin Lefèvre AS3
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