"Be your self" est un spectacle de danse contemporaine réalisé par Garry Stewart, mettant en scène une dizaine de danseurs et une comédienne qui développe tout au long de la représentation le thème de l'identité et ce qui la fonde. Le titre est lui même évocateur du spectacle qui nous attend.
De nombreuses choses sont réunis et travaillées dans ce spectacle, afin de toucher le spectateur et de faire en sorte qu'il se pose la question : « Comment notre corps agit, réagit, face aux différentes émotions et épisodes de nos vies ? ». Les danseurs évoluent sur la scène, cherchent a dépasser les limites de leurs corps, exprimant l'amour, la naissance, la sexualité, la maladie, la solitude ou encore différents ressentis telles que la colère ou la jalousie. C'est tout leurs corps qui dansent, leurs visages dansent aussi. A travers tout cela, on se questionne sur : qu'est qu'un être humain, un robot, une machine ou un animal ?
Ce spectacle n'est pas banale, ce n'est pas une simple représentation de danse, c'est beaucoup plus spectaculaire : il y a des décors, de la musique, de la vidéo, des jeux de lumière et des costumes. Ce mélange de différents médiums nous captive, malgrés quelques répétitions et un début assez violent pour une fin beaucoup plus calme et lente.
Le metteur en scène se sert de différents arts pour poser des questionnement: la musique tenait une place particulière, tout d'abord parce que le spectacle était de la danse mais surtout parce qu'elle était forte, intense, avec des bruitages notamment électrique, ce qui peut ramener a la question de l'homme machine. Durant le spectacle, il y a une métamorphose des costumes : des jupes blanches deviennent ensuite des image imprimés de leurs jambes, évoquant l'ambiguité entre l'homme et la femme et la question de l'identité. Des masques sont portés a l'envers, montrant une différence ou un mauvais fonctionnement chez l'individu. L'expression des choses est faite grâce a un corps et non un visage. La question de la domination et de la soumission sont présentes dans l'œuvre : des danseurs prenaient plus de place et d'importance que d'autres, évoquant les réalités de la vie.
L'ensemble de la représentation peut nous sembler excessive et par moment dificille a suivre, notamment lors des prises de parole en anglais de la comédienne. Cependant l'univers dans sa globalité était futuriste, étonnant et oppressant, développant un coté psychologique et biologique, qui nous laisse aprécier l'oeuvre.
Célia Izard
AS1
lundi 28 février 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire