Le 6 février 2015, l'Hybride présentait successivement, dans une
soirée intitulée « Du rire et des frissons », cinq courts-métrages du
début du siècle dernier. Des trésors donc, archives du CNC, inconnus (de
tous?) : « Le voyage extraordinaire », « Balaoo », « Cauchemar d'un
charcutier », « La main » et « Madame Babylas aime les animaux ».
L'accompagnement sonore, joué directement par deux musiciens, était de
qualité bien qu'à la longue un peu répétitif. Je les soupçonne, en
effet, d'avoir eu le geste récidiviste, bien que créateur.
Loin de
moi l'idée de critiquer des œuvres qui ont l'âge de feux mes
arrière-grands-parents, mais l'une d'entre elles a eu sur moi l'effet
d'un somnifère. On peut cependant louer le cinéma de ne l'avoir diffusé
ni au début, ni à la fin de ce ciné-concert, nous évitant ainsi de
tomber dans les bras de Morphée.
Alors, « du rire », un peu,
peut-être... Des sourires, oui, sans doute. Des « frissons » ? Nauséabonds.
Car, hélas !, moi qui n'ai pas eu la chance de goûter au confort des
canapés (succès de la soirée oblige), c'est à une place moins
appétissante - qui aurait pu me valoir un torticolis - que j'ai posé mes
fesses : tout au fond de la salle juste avant les toilettes d'où se
dégageait une odeur de... toilettes.
Néanmoins, rien ne m'obligeait à y rester (j'ai finalement fui cette place peu convoitée) et la soirée reste un bon souvenir.
Nicolas RUFFIN, AS1.
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