L'initiative de dévoiler des
courts-métrages d'archive du CNC lors d'une soirée ciné-concert intitulée "Du rire et des frissons" est louable et permet un aperçu
d’œuvres méconnues. Le cadre du visionnage était assez atypique,
des canapés confortables surplombés d'un bar. Étant naturellement
indisposé devant des films muets, complémenté à la confortabilité
des canapés et la répétitivité de l'accompagnement musical, une
somnolence m'entraîna, malgré le fait que je siégeais à cinquante
centimètre du bassiste.
Pourtant quelques images me parvenaient
et j'en retiendrai pour plus marquante ce moment où Balaoo, un homme singe, descend
agrippé à une branche pour attraper une femme qui passe et la
remonte, le tout en 2 secondes tout au plus. J'en venais à me
questionner sur quel artifice reposait cette scène pour qu'elle soit
aussi prenante et quasi-réaliste... Outre cela, la prestation du
personnage de Balaoo qui semble vivre ainsi depuis toujours, dans sa
mouvance et son indécision, nous faisant ainsi entrer dans sa quête
d'acceptation.
Un potentiel est a tiré de ce
court-métrage qui a pour défaut, selon moi, le format de son
époque, son statut de film d'archive quand à lui, en fait démériter
la reconnaissance. J'en recommande le visionnage sans en dévoiler
davantage sur le récit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire