C'est au LAM, le nouveau musée d'art moderne de Villeneuve d'acsq que se déroule l'exposition "Habiter poétiquement le monde". En effet sur cette phrase de Friedrich Hoderlin le LAM propose au travers d'un grand nombre d'œuvre, un dialogue sur notre relation au monde et sur la manière dont nous l'habitons.
Par une profusion d'œuvre allant du collage de matériaux de récupération, à la photographie en passant par la peinture, l'écriture ou la vidéo, cette exposition trace le parcours d'artistes tels que Walser, Michaux ou Absalon ; retranscrivant par leurs travaux, des expériences personnelles et leurs visions du monde. Ainsi nombres d'œuvres semblent plus conceptuelles que concrètes, batient à partir du cheminement individuels des artistes. Par cela certaines œuvres peuvent semblées un peu compliquer à saisir, car illustrant des idées abstraites ou d'une réalisation scientifique, par exemples des séries de tableaux composés de colonnes de chiffres et alors sans impact sur l'émotion que l'on pourrait ressentir face à une toile de maître. Ceci se traduit par une atmosphère froide et peu être trop intellectuel qui pourtant n'est pas la "marque" de ce musée qui avec l'exposition Mexique/Europe semblait déborder de vie et de couleurs
Cependant la relation entre réel et imagination est très intéressante, et plus qu'un simple ensemble d'œuvres présentés, l'exposition crée un discours sur l'art, sa portée ; d'un artiste seul à un collectif et sa transmission pour les générations futures, ainsi que la relation qui relit intervention de l'homme et nature.
C'est d'ailleurs ce dernier thème qui illustre le mieux la phrase centrale de l'exposition, aussi l'œuvre Wald d'Helen Mirra l'exprime parfaitement par cette rencontre d'un élément naturel à une création humaine industrielle ; ici une pierre posé sur une étoffe de tissu cela à même le sol. Dans cette forme poétique et par la symbiose possible entre ces deux éléments qui unissent homme et nature, l'œuvre dans sa simplicité crée un contact apaisant et passe un message harmonie.
L'exposition comportant plus de 350 œuvres, on se perd dans la multitude de celle-ci, et une certaine confusion s'installe dans certaines salles, aussi, et c'est se que j'ai trouvé le plus dommage, le mélange des formes d'expressions ne facilite pas la clarté du propos central, qui est pourtant d'actualité et intéressant par son approche moderne et artistique.
Baptiste Klein, AS1
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